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sapionirique

19 Novembre

Un anniversaire. Certains pourraient le penser peu reluisant puisque c'est celui de ma première infidélité. Aujourd'hui encore je ne regrette strictement rien. J'en suis même vraiment fier.


Ce jour-là, j'allais rencontrer Lolita en chair et en os après quasiment un an d'échanges sur le réseau à l'"Oiseau Bleu". Des mois à "sextoter". Pratiquement pas un jour sans mots doux, sans quelques photos. Parfois des discussions plus crues et des images plus explicites, au fil de nos intuitions, de notre ressenti à Lolita et moi. Plus le temp passait, plus j'avais envie de la rencontrer. Découvrir si comme moi, elle avait quitté ce rôle de "gazouilleur" que l'on endosse plus ou moins pour se créer un personnage et finir par se révéler plus tard tel que l'on est ; quand la confiance s'est installée. Mais toujours avec cette petite réticence issue du fait que l'on croise un nombre indéfinissable de personnes mal intentionnées sur le Net.


De mon côté, j'étais pour mes abonnés un "fétichiste du chapeau en noir & blanc", ouvert à toutes discussions, avec un penchant pour le sexe ; bien évidemment, puisque j'en étais partiellement privé dans mon couple depuis la naissance de mon cadet ; soit 10 ans. Mais dès que les conversations se faisaient en privé, je demeurais le plus proche de la vérité. Ne cachant pas mon manque d'affection, mon manque de cul. Mon envie de découvrir d'autres pratiques, de vivre de nouvelles expériences. Sans savoir si j'aurais un jour le courage de passer à l'acte.

Lolita ne communiquait pas du tout publiquement, et restait concentrée sur des échanges privés. Comme moi, je sais aujourd'hui qu'elle mettait un point d'honneur à se raconter telle qu'elle est. Telle qu'elle vit.


Ce 19 Novembre, j'allais donc à la rencontre d'une fille magnifique et bienveillante. Comme moi, pas très heureuse dans son couple. En revanche, Lolita avait déjà franchi le cap de l'adultère, et je lui laisse le soin (puisque ce blog est écrit à quatre mains) de vous raconter ou non son histoire.

Le rendez-vous était prévu en début d'après-midi dans un parc. Je devais la rejoindre sur le parking adjacent et j'avais fait le choix sous un beau soleil, d'y arriver à pied en me garant un peu plus loin, si la rencontre devait mal se dérouler, ou se terminer. J'étais venu jusque-là avec une voiture qui sortait du garage !


J'approchais de sa voiture et l'apercevais derrière son volant, mais le reflet du pare-brise m'empêchait encore de vraiment la voir. Puis sa portière s'est ouverte alors qu'il me restait une dizaine de mètres à parcourir. Si j'étais en stress pour l'organisation de cette rencontre quelques jours auparavant, à cet instant bien précis, j'étais juste ravi d'être là, avec la certitude que tout allait bien se passer, que Lolita & moi sommes des personnes respectueuses des autres et qu'au pire on se quitterait en toute bienveillance.


Je n'y ai pas réfléchi. Sincèrement. J'étais moi, sans fards. Et à la seconde où nous nous sommes retrouvés face à face avec un sourire, je me suis penché pour un premier baiser.

Lolita non plus n'a pas cogité. Je crois que les choses se sont faites naturellement parce que nous suivions tous les deux nos envies et nos instincts.


Je ne pourrai pas vous raconter ce qui s'est dit. Certainement quelques banalités. Nous avons pris la décision qui paraissait la plus simple : Aller faire quelques pas dans le parc.

Lolita était superbement habillée, comme à son habitude. Avec charme et élégance. Une robe plutôt sobre que je devinais légère, une petite veste noire, une magnifique paire de collants, et ses hauts talons dont elle ne se sépare jamais.

Nous avons marché quelques centaines de mètres au milieu des promeneurs anonymes et déjà j'étais absorbé par ce petit bout de femme qui dégageait une belle assurance. Je ne voyais qu'elle ou peut-être devrais-je écrire, "je la scrutais sous toutes ces coutures". J'écoutais sa voix, plus que je ne comprenais ses paroles, déjà perdu dans mes envies de la toucher. Son charme m'envoutait déjà. Ses grands yeux joyeux, ses sourires dévastateurs, son parfum, la finesse de ses doigts, ses gestes, son attitude générale ; tout chez elle me plaisait alors.

J'ai rapidement pensé à la finesse de ses talons aiguilles qui heurtaient l'allée de fins graviers, et je lui ai rapidement proposé de nous assoir sur un banc pour poursuivre nos échanges.

Une fois confortablement installés, je crois que j'ai enfin posé ma main sur son genou en me tournant de 3/4 vers elle. Rapidement nos lèvres se sont à nouveau jointes pour des baisers bien plus appuyés, et ma main ; sans que je n'y réfléchisse plus que ça ; remontait déjà le long de sa cuisse.

Mon annulaire finissait par dépasser une bande élastique, et effleurait sa peau chaude et douce. Mes tripes en flambent encore !


De mémoire, nos discussions rejoignaient celles que l'on se tenait depuis toujours par messages électroniques privés. Oubliant nos soucis pour nous concentrer sur tout le bien que nous avions envie de continuer à nous donner. Moralement, puis physiquement quand après pratiquement une heure de présence dans ce parc, je lui proposais d'aller à l'hôtel et qu'elle acceptait.


Un quart d'heure plus tard, nous étions devant la jeune apprentie réceptionniste qui ; j'en suis persuadé ; à tout de suite compris en nous voyant arriver pressés, que nous n'étions pas là pour une nuit, mais pour l'après-midi seulement. Une chaude après-midi.




En ce qui me concerne, les heures qui ont suivi ont été chargées en émotions. Trop peut-être même. Pourtant tout m'a paru si simple, logique, naturel. On s'est retrouvé nus et on a baisé. Plusieurs fois. Et à chaque fois c'était encore meilleur que la fois précédente.

Je crois cependant que je n'arrivais pas à ôter de mon esprit l'idée que j'avais franchi le pas moi aussi désormais. Que j'avais trompé ma femme.

Entre chaque ébat, Lolita et moi discutions toujours aussi naturellement et mon sentiment de culpabilité par rapport à mon couple disparaissait de plus en plus. D'autant plus que j'avais contre ma peau, une très jolie femme et qui plus est, pleine d'affection, de tendresse. Pleine de coquineries et pleine de surprises aussi.


Je découvrais la sensibilité de ses tous petits seins qu'elle n'aime pas, mais qui ont le mérite d'aimer être caressés. J'effleurais sa peau douce et parfumée dépourvue de toute cellulite, la finesse de ses poignets, de ses bras qui serrent pourtant si fort. Je me délectais de ses jambes de joggeuse aux mollets galbés par des heures de marche en hauts talons. Je me gargarisais de ses fesses musclées et rebondies à souhait. Quant à son sexe glabre, il me réservait le plus beau des cadeaux. Celui de me révéler une femme fontaine. Mon fantasme ultime.


Ne me demandez pas de vous narrer en détails tous nos ébats. J'étais sur mon petit nuage et je n'en suis toujours pas redescendu.

Nous nous sommes quittés avec la ferme intention de nous revoir, et depuis presque un an, dès que nous le pouvons, nous nous retrouvons à mi-chemin de nos lieux de vie respectifs. Car il est bien dommage que nous soyons séparés par plus de 300 Km, mais nous en avons tiré notre devise : "Comme on peut".


Nous allons désormais vous raconter ces petits moments de bonheur que nous partageons Lolita et moi dans le secret.


A très bientôt pour le prochain épisode !

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