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Adolescents

Je voulais varier les plaisirs, casser l'habitude, tenter autre chose. J'y suis parvenu, mais il me reste comme un goût d'amertume. Parce que si ce n'était pas Lolita (si ce n'était pas toi, puisque tu liras ces lignes), cela aurait été une déception. Et seulement quelques heures après cette nouvelle rencontre, je me demande encore où elle a pu y trouver du plaisir.


Malgré un trajet bien plus long que d'habitude pour "Mon Amoureuse New Look" afin de venir me rejoindre sur mes terres, tout commençait bien avec un moment de grande complicité un club de golf à la main. Trois quarts d'heure de cours particulier pour Lolita qui visiblement y prenait du plaisir, et moi avec. J'ai même pris conscience à un moment que nous n'étions pas très discrets sur notre pas de tir du practice et que nos voisins auraient pu être gênés dans leur concentration. Déjà le temps passait trop vite.


Puis l'heure du départ sur le parcours est venue. J'avais la ferme intention de faire jouer quelques coups de fer à Lolita afin qu'elle ne s'ennuie pas trop. C'était sans compter sur la présence de nombreux commissaires sur le parcours qui nous en ont dissuadé. À ce moment -là j'ai commencé à craindre que Lolita ne s'ennuie. Certes elle était avec moi, et nous partagions des temps forts, accompagnés de regards remplis de connivence ; de sourires francs ; de caresses parfois furtives, parfois plus appuyées. Je me régalais de sentir sa main dans la mienne quand elle n'était pas posée sur mon cul. Je me régalais de ses baisers dès que nous étions un peu abrités, je me régalais de son corps serré contre le mien dès que nous étions seuls. Je me régalais de la sentir venir se frotter contre mon sexe qui gonflait déjà.


Je n'ai jamais joué au golf d'une manière aussi agréable et plaisante, dénué de tout stress purement sportif, de recherche de performance, de résultat. J'ai joué "on ne peut plus décontracté" et finalement mes trois premiers trous affichaient des scores plutôt honnêtes. Mais c'était sans compter sur l'apparition de mes premières douleurs au genou.

J'avais cependant le meilleur des médicaments avec moi : les baisers de Lolita.


Plus nous avancions sur le parcours, plus je craignais que Lolita ne se lasse. Et plus je boitillais et plus le temps passait aussi. J'ai zappé la fin d'un premier trou après un mauvais coup, puis zappé un autre trou un peu plus tard, pour finalement prendre le chemin du retour au club-house. Ranger le matériel dans le coffre de ma voiture et passer en mode "Adolescents".


Mettre le contact, parcourir quelques centaines de mètres pour rejoindre un itinéraire pédestre tranquille repéré sur une carte auparavant, et espérer pouvoir y prendre un peu de bon temps dans l'intimité retrouvée.


J'y pensais, Lolita y pensait. Comme des adolescents nous nous sommes engouffrés dans la forêt. Nous y avons parcouru bien plus de distance que ma frustration ne le supportait, pour la simple et bonne raison que la nature du terrain ne se prêtait pas du tout à des conditions idéales de confort. Un sentier trop étroit et récemment labouré par les sangliers, une nature en manque d'eau où seuls poussent les lianes, le lierre et les ronces. Autour des troncs, et même au sol. Pas un seul mètre carré d'herbe accueillante. Et pour couronner le tout, un dénivelé qui s'accentuait au fur et à mesure que nous avancions. Bref, un mauvais plan d'adolescent.


Lolita n'a pas été dupe de ma déception. Il faut dire que je ne suis pas très fort pour cacher mes sentiments et surtout elle lit en moi comme dans un livre ouvert. Alors c'est elle qui a pris l'initiative. Elle s'est engouffrée dans un petit passage où je n'ai pas osé l'emmener, par peur qu'elle ne s'y égratigne d'abord, mais aussi parce que je savais pertinemment qu'on y trouverait pas d'endroit confortable.

Nous nous sommes retrouvés dans un petit espace sans issue. Un peu moins exposés avec un semblant de tapis de lierre au sol et un vieux tronc tout pourri en son centre, j'ai su que c'était là que nous allions baiser.


Lolita s'est retournée vers moi. Pour la première fois de la journée je pouvais fermer mes yeux. M'abandonner à la chaleur de sa bouche, à la douceur de ses lèvres, à la saveur de sa langue ; sans jeter des coups d'œil tout autour pour voir si nous attirions la curiosité, ou pire, si c'était une de mes connaissances.

Nos mains se sont caressées et vite elles se sont retrouvées dans le pantalon de l'autre. Il faut croire que nous n'en pouvions plus de désir l'un pour l'autre.

Je découvrais rapidement que Lolita avait relevé son défi : un après-midi sans culotte. Et que j'avais zappé le mien. Cela ne l'a pas empêchée de vite sortir ma queue déjà bien tendue et de commencer à me branler doucement. Je ne me suis pas fait prier non plus pour lui mettre la main au panier, y découvrir son humidité. Ressortir ma main de son entrecuisse pour me lécher les doigts et me régaler de la saveur de son fiel. Puis replonger ma main vers ses trésors et y enfourner bien plus qu'un doigt.


Nos pantalons ont glissé sur nos chevilles, tandis que mon caleçon restait fixé au niveau de mes genoux. Et déjà, je n'en pouvais plus. Depuis que j'avais aperçu ce demi tronc pourri, je n'avais plus qu'une seule image en tête : Lolita, les mains appuyées sur l'écorce rugueuse, pliée en avant et bien cambrée, les jambes écartées ; moi derrière pour la culbuter. Et j'ai mis mon fantasme à exécution. J'ai saisi fermement Lolita par le bras, pour la retourner face à la souche de mousse recouverte sans lui demander son avis, et je lui plantais d'un coup mon dard. Jusqu'à la garde.




Quel moment de béatitude. Glisser ma queue dans l'intimité de celle que je désire, qui me remplit de bonheur, qui m'excite ; et avec laquelle je peux m'abandonner.

Non, je n'avais jamais baiser en pleine forêt. Et voir Lolita appuyée contre ce tronc, le pull relevé au milieu de son dos, mes mains sur ses hanches et son cul qui vient percuter ma bite en cadence ; je n'ai pu y résister bien longtemps.

Je m'y attendais. J'ai bien essayé d'enrayer le système comme on tente de stopper la réaction en chaîne de la fission nucléaire en lui saisissant la crinière d'une main ferme pour lui redresser la tête et entrouvrir aussi sa bouche, mais je n'en ai que plus entendu les sons gutturaux de ses gémissements de plaisirs.


J'ai envoyé la sauce.


Non je n'ai pas joui. Parce que j'envoyais déjà la sauce, justement. Et pour aucune autre raison. Notamment une qui pourrait mettre Lolita en cause. Sauf si trop plaire, trop aimer, trop exciter, trop de bonté, trop de complicité, trop de bonheurs, deviennent des motifs reprochables.


La queue en berne (le moral aussi sur le moment), je n'ai pas abandonné Lolita pour autant. Je suis incapable de prendre du plaisir sans en donner, et même au centuple. Avec le recul aujourd'hui, je peux même dire que j'aurais dû m'abstenir d'en prendre hier pour ne faire qu'en donner.

Alors j'ai relevé Lolita pour qu'elle se redresse face à moi, pour que je puisse encore lui manger la bouche. Pour que je puisse à nouveau la branler vigoureusement en lui tenant une cuisse relevée contre ma hanche.


Sons de liqueurs mélangées comme s'entremêlent de plus bel nos langues. Va et vient incessants de plus en plus rapides, de plus en plus profonds. Mes doigts s'inondent et Lolita laisse échapper des "Je t'aime" auxquels je m'empresse de répondre quand nos bouches ne se touchent plus. Déjà quelques gouttes se dessinent sur le pantalon resté à ses pieds.


Pas de fontaine. On a baisé comme des adolescents. Des adolescents pressés.


J'avoue que personnellement je culpabilise un peu trop de lui avoir fait faire tant de kilomètres en voiture, pour quelques coups de fer que je n'ai pas pu lui faire reproduire sur le parcours, avec le risque qu'elle s'y ennuie ; et l'avoir emmenée dans une jungle inhospitalière pour lui faire subir en plus une défaillance sexuelle. Que dis-je ? Une éjaculation précoce !


Lolita semble s'en être accommodée. Ravie d'avoir passé du temps avec moi. C'est réciproque. Elle le sait. Mais j'ai une telle image dégradée de ma personne que je suis persuadé que mes actes ont plus d'importance que moi.

Il faut bien que j'aie quelques (petits) défauts, non ?


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