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sapionirique

Chambre 219

Devant la porte de la chambre 219, j'arrive en silence. Lolita y est entrée quelques 10 minutes plus tôt, et depuis plus de nouvelle de sa part sur mon téléphone. Je n'ai reçu que le numéro de chambre, même pas le code pour y pénétrer. Mais je sais que Lolita aime à me réserver des surprises, d'autant plus que pour cette "rencontre anniversaire" je ne lui avais pas donné d'autres directives autres que celle de porter son vibromasseur connecté et en fonction.

J'ai donc collé mon oreille à la porte, espérant déjà l'entendre respirer un peu plus fort que la normale ; ou peut-être le bruit des vêtements que l'on retire, des accessoires dont on s'équipe. Mais seul le silence s'imposait.

Que pouvait-elle bien fabriquer ?

J'ai revérifié le contenu de mes messages. Toujours pas de nouvelles. J'ai donc ouvert l'application de mon téléphone pour prendre le contrôle de son jouet intime. Lui aussi était aux abonnés absents. Même pas détectable avec mon réseau Bluetooth.

Je n'en pouvais plus d'attendre. J'ai écouté à nouveau contre la porte si un son quelconque me parvenait, puis j'ai tapoté mes ongles à sa surface. Quelques secondes plus tard, elle s'entrouvrait.


Lolita était bien là, en chair et en os, avec son sourire ravageur où je lisais la joie de me retrouver. Les yeux pétillants de désir déjà, même si après le premier long baiser accompagné d'une étreinte remplie de passion, elle me faisait part d'un souci de réseau téléphonique. Impossible de faire fonctionner son vibro, et je devinais dans son intonation une petite déception.

Que j'ai rapidement trouvé le moyen dissiper.

J'ai jeté mon téléphone sur le lit pour qu'elle m'imite, puis je me suis à nouveau collé à elle, mes mains s'emparant de ses fesses au travers de la robe. Baisers torrides, caresses appuyées ; puisque la technologie semblait ne pas vouloir nous accompagner, à nous deux nous allions la supplanter.

J'ai senti sa jambe droite s'enrouler autour de ma cuisse et le talon aiguille heurter ma fesse, mais déjà mes doigts s'activaient sur les petits boutons noirs de son décolleté pour que je découvre rapidement avec quels sous-vêtements elle m'honorait. Lolita, c'est toujours la grande classe et la recherche du bon goût, de la tête aux pieds. S'il n'y avait pas la crainte de souiller sa toilette, je crois que je serais bien capable de la baiser toute habillée ; juste en écartant son string dans le pli de son aine, laissant apparaitre les pétales parfumés de son jardin intime. Pour cette même raison, je me suis toujours retenu aussi de lui arracher ses vêtements. Elle qui arrive toujours avec un sac bien plus imposant que le mien, je me demande si elle ne prévoit pas un change. Je n'en serais pas surpris.

Rapidement, mon sexe s'est retrouvé bien trop à l'étroit dans mon boxer et j'avais fini d'ouvrir les boutons de la robe de Lolita de sa poitrine jusqu'à sa ceinture tout en lui mangeant allègrement la bouche.

Je me suis détaché de son corps, et je l'ai poussée vers le lit juste derrière, et elle s'y est laisser tomber, me révélant la présence de son string noir et or assorti au soutien-gorge que je m'empressais de venir renifler tout en embrassant la naissance de ses petits seins. Puis j'ai glissé mes lèvres vers son ventre plat, et sans plus attendre j'ai posé mes lèvres sur son sexe. Histoire de tenter de réveiller le jouet inerte qui s'y trouvait. Dans une dernière tentative, j'ai essayé de connecter l'engin directement à mon téléphone ; sans succès.

Je l'ai donc saisi entre mes dents et tiré doucement dessus. Lolita réagissait rapidement aux mouvements que je lui distillais. Et moi je commençais à avoir chaud. Sans aucun doute, l'envie de glisser ma langue à la place du jouet y était pour quelque chose.

J'ai libéré l'objet de l'entre cuisse de Lolita avant de me redresser et de commencer à ôter mon polo. Elle en a profité pour s'assoir sur le lit et commencer à déboutonner puis baisser mon pantalon, mon boxer. Lorsque ma queue s'est dressée devant son visage, elle s'en est emparée à plein bouche, sa main recouvrant mes couilles.

J'ai fermé les yeux pour me concentrer sur cette délicieuse chaleur qui entourait l'intégralité de mon bas-ventre.


Avant de vite les rouvrir ! Bien trop inquiet de jouir trop vite par tant de manque accumulé depuis notre dernier rendez-vous, Lolita & moi.

Je l'ai ensuite invitée à s'allonger sur le lit. Tout en l'embrassant sur tout son corps, j'ai terminé d'ôter mes vêtements pour me retrouver nu. Elle m'a imité pour ne garder que ses bas. Puis nos corps se sont rejoints. Peau contre peau, bouche contre bouche. Je me souviens de mes mains qui parcourent son visage, ses cheveux, ses épaules, ses bras, ses hanches et ses cuisses qu'elle aime enrouler autour de mon bassin. Je me souviens sentir mon sexe pénétrer le sien ; avec bien plus que de l'envie, mais surtout l'envie de lui faire du bien.

J'ai joui bien trop vite. Sans culpabiliser. Sans cogiter. Parce qu'avec Lolita il n'y a rien de plus simple que le sexe. Parce que je sais que ce n'est que le début de notre après-midi et que j'aurai tout le loisir et les plaisirs de la faire jouir à mon tour. Et parce que je sais aussi qu'elle est satisfaite des délices qu'elle me procure. Il ne faut pas se leurrer, l'orgasme simultané, ça arrive ; mais pas à chaque fois, y compris dans les couples qui se connaissent le mieux.

J'aurais pu me laisser aller à fermer mes yeux quelques secondes en profitant des caresses de Lolita. Mais Nous avions besoin de nous désaltérer. D'autant qu'une belle bouteille de champagne frais nous attendait. Une bougie également, pour notre anniversaire de rencontre. Et des cadeaux, forcément.

Nous en avons profité pour discuter de tout et de rien, nus sur le lit en finissant notre coupe et avalant une part de délicieuse quiche.

Les verres vides, nos corps se sont à nouveau rapprochés, presque inconsciemment ; ne répondant qu'à une règle de physique comme deux aimants s'attirent.

Je n'avais qu'une idée en tête : Poser mon visage entre les cuisses de Lolita et lui bouffer le con jusqu'à en avoir la langue irritée. Jusqu'à ce qu'elle me gicle dans le visage. Quand ses coups de reins sont devenus un peu trop virulents pour mon cou rouillé, je me suis redressé sur mes genoux afin de poser fermement ma main gauche sur son pubis pour l'immobiliser ; en faire ma soumise volontaire. Puis j'ai plongé mes doigts dans ses entrailles pour des massages divins.

En quelques minutes, Lolita se liquéfiait. Et mon sexe rapidement se dressait à nouveau.


Les souvenirs s'estompent désormais. Je me laisse tellement bercer par ces purs moments de bien-être. Je pense que c'est comme une drogue : L'esprit devient léger et ne subsistent que quelques flashs qui réveillent encore le feu à cet instant.


Lolita me chevauchant, accroupie sur ses pointes de pieds et ses mains posées bien à plat sur mon torse velu. Elle s'empale goulûment en se mordant les lèvres.

Regards de braise, volupté de la baise.

La dégustation de cet éclair au chocolat écrasé sur nos corps, mâché à deux bouches, léché sur ses seins dressés, sur son sexe délicieux. Nos rires francs du bonheur vécu.

Appétit de voraces, nouveauté et audace.

Et tes mots Lolita ; au moment où je jouissais une nouvelle fois en toi ; ton corps prisonnier sous le mien et mes doigts perdus dans tes cheveux : "Oh Mon Amour"...

Reste aussi le souvenir de devoir nous quitter pour retrouver une vie monotone et sans saveur, où la routine s'est installée et la communication coupée depuis des années. Où il n'y a plus grand chose à partager que le confort matériel.


C'est pour cela qu'on se réconforte Lolita & moi ! De la meilleure des façons.



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