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sapionirique

Douceur et châtiments

La symbiose va parfois jusqu'à la synchronicité de nos actions : Lolita & moi sommes arrivés quasiment en même temps sur le parking de l'hôtel.

Premier baiser sans réfléchir. Sans penser à mes lèvres tuméfiées par un bouton de fièvre, certes déjà sec et non contagieux, mais néanmoins disgracieux et peut-être douloureux. Mais sur ce dernier point, j'ai vite été rassuré. Quand à la transmissibilité de l'herpès, Lolita est aussi porteuse du vilain virus, nous étions donc en accord.


Mais pas de cunnilingus ! Pas d'anulingus non plus ! S'il y a effectivement une partie de mon corps qui est très érogène, c'est bien ma langue. Elle roule des gamelles, elle lèche, elle suce, elle fourre partout. Elle goûte, se gargarise des délices de Lolita. Mais pas cette fois entre ses cuisses. Quel dommage.


Je m'attendais à retrouver Lolita parée du beau collant sexy que je venais de lui offrir. Mais c'était sans compter sur la précipitation dans laquelle elle a dû quitter son bureau pour ne pas me faire attendre à notre point de rendez-vous. Elle n'a pas eu le loisir de se changer, d'enlever - ou pas - sa culotte comme je me le demandais dans la matinée.

Rapidement après avoir pris possession de la chambre, je glissais une main entre ses cuisses pour avoir ma réponse. Mes doigts rencontraient l'étoffe de la parure de lingerie précédemment offerte aussi. J'en étais ému, mais je l'avais prévenue : la présence d'une culotte signifierait une belle fessée ! Je pense donc qu'elle aurait gardé sa culotte même avec du temps pour se changer avant de quitter son travail. La garce !





Et elle a eu sa fessée ! Pas immédiatement non. Bien plus tard, après que nous ayons déjà joui d'avoir fait l'amour avec tendresse et passion. Oui, ce n'est pas que du sexe et de la baise avec Lolita. Il y a de réels sentiments entre nous. Et je la fesse par amour : son ventre posé sur mes genoux alors que je suis assis au bord du lit. Ma main droite entre ses cuisses qui fouille son sexe chaud et humide du foutre qu'il vient de recevoir, et ma main gauche qui parcoure le sommet de son cul, qui le pétrit, qui le malaxe, qui le griffe. Puis quand je sens le moindre frémissement, la moindre vibration, la moindre contraction de son con autour de mes doigts gluants, ma main se lève soudain pour s'abattre sur le plus beau cul du monde. Parce que c'est celui de Lolita ; parce que c'est celui qu'elle m'offre ; soumise à mes fantasmes, comme je peux dominer les siens.

Je sens soudain qu'elle glisse, qu'elle m'échappe. Je lui saisis brutalement la cheville droite pour la tenir fermement jambe repliée. Sa position lui est inconfortable, je force pour la lui rendre encore un peu plus et j'entends ses gémissements sous la contrainte. Mes doigts s'agitent de plus bel dans ses entrailles. Sous son ventre, ma queue se gonfle de désirs. Par quoi ce petit jeu va t'il se terminer ? De l'amour ou de la baise ?


Ni Lolita, ni moi n'avons eu la présence d'esprit de sortir nos accessoires BDSM, nos jouets. Nous avions comme un besoin d'affection mutuel, et entre deux coïts remplis de douceur, il y a eu des moments bien chauds comme cette belle fessée que j'avais gardé dans un coin de mon imaginaire. Je ressortirai ce genre d'initiative.


Nous voulons tout explorer ou presque. Un exemple ? Alors que je pilonnais Lolita, tête dans le vide au bord du lit lors d'un simple "missionnaire", je lui ai saisi les poignets de mes deux mains pour les amener loin derrière sa tête, presque à toucher le sol. Juste histoire de la mettre dans une position moins confortable, qu'elle se sente prisonnière de mon poids sur son corps, qu'elle se sente soumise comme elle aime. J'ai rapidement compris qu'elle appréciait. Aux délices de ma queue dans son ventre, se mêlait une douleur lancinante dans ses épaules étirées, sa nuque tendue. Je l'ai regardé gémir de plaisirs, sa bouche entrouverte et ses dents blanches éclatantes.

Ses yeux clos ne lui ont pas permis de voir ce qui m'a fait jouir dans les secondes qui ont suivi : par deux fois j'ai laissé glisser un filet de salive au fond de sa gorge, qu'elle a bu avec ce que j'ai imaginé être de l'avidité.

J'ai joui fort à en perdre les sens.


Nous sommes capables de tout. Nous aimons tout. Et pourquoi prendre la peine de déployer cordes, godes, vibro et pinces quand d'une simple mais féroce prise de tétons entre mon pouce et mon index alors que Lolita s'empale sur ma bite, il est aussi possible de lui faire voir les étoiles ?

Lolita et moi, c'est un éternel renouveau.

Je l'aime.


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