top of page
Rechercher
sapionirique

Framboise

Elle aura tenu à relever le défi jusqu'au bout ; à répondre à mes désirs licencieux ; à se soumettre à mes volontés ; à me donner des plaisirs et graver encore de merveilleux souvenirs.

Ce dernier rencart coquin avec Lolita a eu lieu malgré ma nuit quasiment "blanche".

Pour la seconde fois, nous nous étions donnés rendez-vous dans cette boulangerie de zone d'activité où tous les travailleurs du secteur viennent se restaurer à leur pause déjeuner. J'y arrivais en avance après avoir réservé la chambre d'hôtel à quelques encablures, et m'y installais avec mon plateau garni de notre repas à venir.

Je m'asseyais à l'intérieur de l'établissement, parce que la fois précédente en terrasse, j'avais eu un peu froid en attendant Lolita coincée dans un embouteillage. Et puis malgré la relative douceur de cette journée, je ne voulais absolument pas que ce soit elle qui ait froid. Pour la simple et bonne raison que je lui ai demandé de venir me retrouver nue sous son nouveau manteau de couleur framboise.


Quand j'ai vu sa voiture arriver puis se garer sur le parking "Clients" de la boulangerie, j'ai rapidement regardé mon téléphone, prêt à activer son vibromasseur au cas où elle l'aurait installé bien au chaud. Ce ne fut pas le cas. Dès lors, je n'attendais qu'une chose : que Lolita descende de son véhicule de manière sensuelle comme elle sait si bien s'y prêter pour l'observer jusqu'à ce qu'elle me rejoigne.

Sa porte s'est refermée, sa silhouette est apparue sur le parking et ses hauts talons ont commencé à marteler le bitume. Une musique que j'ai le bonheur d'écouter lorsque nous nous appelons au téléphone le matin et qu'elle prend la direction de son bureau d'un pas assuré.

Les deux hommes attablés à côté de moi se sont tus et leurs regards ont pris la même direction que le mien. Moi je savais ; eux non. Je savais que sous ce simple manteau, Lolita était dans le plus simple appareil ; eux non. Et leur silence trahissait leur émotion. Ils la trouvaient belle, ; désirable même. Peut-être avaient t'ils déjà des idées obscènes ? Moi, je ne me posais déjà plus la question. Amusé de leur réaction, et fier d'être son mec.

Quand Lolita est entrée dans la boulangerie je n'avais qu'une hâte : qu'elle ôte ce putain de masque "COVID" et que je puisse enfin découvrir le sourire qui s'y dissimulait, avant de l'embrasser tendrement. Même si déjà je réclamais sa langue.

Elle s'asseyait, reprenait son souffle mais aussi ses esprits. Je découvrais une Lolita aux mains tremblantes, et je mesurais alors ô combien le défi que je lui avais imposé lui avait couté, même si tous les boutons de son manteau étaient bien verrouillés. Après qu'elle ait bu quelques gorgées d'eau et reposé son verre, je me suis empressé de prendre sa main dans la mienne pour tenter de l'apaiser. Je crois que ça a plutôt bien fonctionné.

Nous avons mangé en discutant de tout et de rien. Pour ma part, je devais déployer de gros efforts de concentration pour tenir la conversation. La fatigue d'une mauvaise nuit peut-être, mais surtout un surplus d'émotions centré sur sa nudité. Je bandais déjà et ne me privais pas de lui faire savoir.

J'aurais eu besoin d'un cousin pour glisser sous mes fesses et pouvoir ainsi plonger mon regard dans son décolleté, mais je n'ai pas eu besoin de beaucoup d'imagination pour parvenir à passer ma tête sous la table et tenter d'apercevoir son entrecuisse. J'avais méthodiquement dénoué un lacet de chaussure en arrivant à l'établissement pour pouvoir prétexter le besoin de le refaire un peu plus tard. Mais les jambes de Lolita restaient désespérément fermées. Je découvrais même l'écharpe qu'elle aurait dû porter autour de son cou (avec un collier de soumise dans mes plus gros fantasmes) posé sur ses cuisses. Je n'insistais pas, conscient que j'atteignais là les limites du possible pour Lolita. Mais je m'amusais tout de même à l'aviser qu'elle me paierait un peu plus tard l'un de ses tous premiers refus. Il n'y a pas que les manteaux qui peuvent être de couleur framboise ! Ses fesses aussi !

Nous terminions notre déjeuner, complices comme toujours et des coquineries dans nos regards, dans nos gestes. Je suis persuadé qu'aucun de nous deux n'est en mesure de raconter ce qui s'est passé autour de nous lors de ce déjeuner. Vraisemblablement rien.

Je montais ensuite dans la voiture de Lolita pour prendre la direction de l'hôtel et j'appréciais son envie pressante de m'embrasser bien plus fougueusement que nous aurions pu nous le permettre dans la boulangerie. J'en oubliais de boucler ma ceinture ; c'est dire ! Première vitesse enclenchée, je posais ma main sur la cuisse découverte de Lolita avec l'envie de remonter bien plus haut. Mais la sécurité au volant n'a pas de prix. Je m'abstenais. Au moins jusqu'au parking de l'hôtel où ; au moment où elle se penchait pour récupérer son sac à main ; je ne pouvais m'empêcher de glisser une main sous son manteau à la recherche de son cul. Je bandais là aussi. Et je ne lui ai pas fait savoir, parce que j'aurais très bien pu à ce moment-là, relever le manteau et la culbuter sur la banquette arrière comme un sauvage. Telles étaient mes pensées perverses à cet instant. En lieu et place d'une scène indécente, je lui ai proposé de porter son sac. Nous étions trop exposés aux regards.

Quelques minutes plus tard, la porte de la chambre se refermait sur nous, et mes bras autour de Lolita. Nous nous étions trop manqués. J'ai cependant ouvert ce superbe manteau, bouton par bouton, lentement ; comme on ouvre un cadeau. Puis j'ai repoussé Lolita de quelques centimètres pour pouvoir admirer ce spectacle tant attendu.

J'ai pris ma "photo mentale", c'est ainsi que je me suis résigné à les appeler. Car j'ai bien pensé à me saisir de mon smartphone pour immortaliser l'œuvre surréalise, mais sincèrement pourquoi interrompre ces instants de magie et de contemplation ? Un jour nous réaliserons des photos, mais nous le déciderons à deux et nous en ferons un nouveau jeu.




Nos vêtements se sont éparpillés progressivement sur le sol tout autour du lit au fil de nos changements de position. En fin d'après-midi, j'ai souri en retrouvant un escarpin quasiment glissé sous un oreiller.

Je ne voulais pas m'arrêter. Je voulais enchainer les caresses, la jouissance, les orgasmes, et accorder peut-être un peu moins de temps aux discussions. Recommencer tout de suite à renouveler le désir et donner du plaisir. Par peur de m'endormir. Même si Lolita est tout à fait consciente de la difficulté de mes horaires de travail, je ne me sens pas capable de défaillir en sa présence. Si je dois dormir, c'est qu'elle s'est déjà endormie, son corps contre le mien et qu'une alarme de voiture peut retentir au loin sans que cela ne la sorte du sommeil réparateur d'une soirée torride.

La fatigue ne m'a cependant pas fait oublier les motifs pour lesquels ma main devait s'abattre sur le cul offert de Lolita. Pour la première fois, je suis devenu insistant pour lui administrer une fessée. Je n'ai cessé de la flageller que lorsque sa peau meurtrie est venue rejoindre la couleur de son manteau et que Lolita me demandait d'une petite voix pleine de culpabilité si elle méritait pareil châtiment. Que voulez-vous que je lui réponde alors que ses lèvres étaient déjà en train de s'enrouler autour de ma queue tendue et que mon gland lui aussi virait à la couleur framboise.

Mais j'ai surestimé mes capacités. Je crois bien même que je n'étais pas en mesure de prendre conscience de mon besoin de souffler. Lolita s'est chargée en toute bienveillance de me remettre les idées en place. Et je me suis laissé aller. J'ai lâché prise. Lolita menait désormais la barque sur le lit déjà détrempé où je me laisse volontiers noyer. Lolita était, elle, bien loin d'y ramer.

J'adore quand elle s'allonge sur moi. Je sens d'abord son sexe sur mon ventre dodu quand elle éprouve le besoin de discuter, susurrer des mots doux ; quand elle veut m'embrasser, me mordre. Ensuite, quand le désir reprend le dessus, son corps glisse petit à petit vers mes pieds et son sexe vient se poser en appui contre le mien. Je n'y résiste jamais bien longtemps. Surtout quand je sens que ma bite est posée sur la raie de son cul.

Lolita n'y a pas résisté longtemps également. Et j'ai adoré qu'elle prenne l'initiative de me saisir fermement le pieu bien dur que je lui promettais alors, pour l'immiscer d'elle-même dans l'œil étroit de son intimité.

J'aurais aimé jouir dans son cul. Mais mon pylône bien dur s'est mué en pâte à modeler. J'ai sorti mon arme secrète ! J'ai invité Lolita à venir s'assoir sur mon visage, et quand elle m'a présenté sa belle petite chatte, j'ai tendu ma langue autant que faire se peut pour lui badigeonner le con de fond en comble. Je me régalais de ses parfums, tout autant que des ces regards et de ces petits gémissements. Parfois je saisissais ces petits seins sensibles qui épousent si bien le creux de mes mains. Et pour couronner cette superbe parade, je venais gober son clitoris et l'aspirer comme on fait un suçon. Comme j'aurais voulu qu'à force de l'aspirer il tourne au rouge vif, et que pour éteindre l'incendie qui se serait alors déclaré dans ses entrailles, Lolita me gicle dans la gueule. Elle a préféré s'emparer de son flacon d'huile de massage et m'administrer un torride modelage ! J’ai donc à nouveau lâché prise, en y prenant goût de plus en plus.

J'étais tellement bien sous ses caresses apaisantes qu'il faut croire que j'ai pu quelque peu reprendre du poil de la bête qui est (était ?) en moi. Et peu importe qui menait la barque de notre dernière étreinte ; j'ai joui avec fulgurance comme j'ai rarement joui auparavant. Si je ne me trompe pas, je crois bien que nous n'étions pas loin, Lolita et moi d'un orgasme simultané. Il m'aurait fallu tenir quelques minutes de plus certainement, mais que voulez-vous, quand je sens les doigts de Lolita qui se crispent dans les miens... Je deviens précoce !

Rempli de satisfactions, ma période réfractaire, plutôt que m'endormir à nouveau, réveillait mon alarme interne et me poussait vers la nécessité de prendre une douche avant de retrouver ma vie de routines. Lolita m'y rejoignait, mais nous avions quelques difficultés à comprendre le fonctionnement du mitigeur qui nous proposait tantôt de l'eau tiède, tantôt de l'eau bouillante. En rythme, la poire passait donc du corps de déesse de Lolita, au mien ; avec quelques langoureux baisers et de nombreux fous rires.


Deux heures plus tard, Lolita et moi ne pouvions que constater, via notre canal de messagerie privée, les bienfaits de nos rencontres. Nos vies respectives retrouvaient leurs penchant rébarbatif, et pourtant nous nous amusions d'en avoir cure. Autant continuer.


3 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page