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Incartade

Lolita avait vu juste, difficile d'être complètement serein quand pour un rendez-vous amoureux tu laisses tes enfants seuls à ton domicile. L'un est majeur, l'autre pas loin, et tu sais que les choses vont forcément bien se passer. Ils sont même contents de voir leur Papa sortir, lui qui ne sort plus beaucoup depuis des mois. Mais voilà, il ne suffirait que d'un coup de fil, d'un SMS du plus petit, pourtant casé en toute sécurité chez des amis. Et puis cette crainte de devoir discuter des heures une fois rentré à la maison à propos du match que j'étais censé regarder en lieu et place de me faire sucer.


Mais oui ! Je me suis fait sucer en regardant ce match ! C'était le petit pari coquin conclu avec Lolita. Avec option : "Allait-elle me faire jouir avant la fin de la partie ?".

J'aurais dû cependant lui faire accepter toutes les clauses du contrat, enfin toutes celles de mes fantasmes : me vautrer sur le canapé, allumer la télévision, regarder le match et la laisser m'offrir une longue fellation dont elle a seule le secret. Une fellation, rien qu'une longue fellation.

Elle y a fait une petite incartade. Celle de ses propres fantasmes.

Certes, elle m'a sucé divinement en m'observant droit dans les yeux de son regard de braise. Un regard qui exprime la satisfaction de donner du plaisir. Elle m'a déshabillé pour la partie basse, découvrant que je ne portais pas de boxer sous mon kilt. Moi j'avais déjà le ventre en feu et j'ai ressenti le besoin d'enlever le haut pour me retrouver nu. L'appartement était très bien chauffé si tant est qu'on ait eu besoin de nous réchauffer.

Et finalement, rapidement nue elle aussi, elle est venue s'empaler sur mon sexe dressé et tout brillant de sa salive longuement déposée.

Il me semble que - pour mon plus grand bonheur - j'ai manqué une bonne partie de la seconde mi-temps. Et j'ai perdu mon pari. J'ai joui avant la fin du match.





Mon fantasme a donc évolué. Encore plus coquin et moins attentiste.

J'ai même hâte d'un nouveau programme intéressant à la TV ! (Si c'est trouvable).

Comme prévu, me vautrer, allumer l'écran et me faire pomper la queue jusqu'à rependre mon jus au fond de sa gorge. Mais pour éviter toute petite désobéissance de la part de ma belle Lolita, cette fois-ci je l'attache nue les mains derrière le dos et à genoux aux pieds du canapé. Il n'y aura plus guère que sa bouche chaude et douce pour une magnifique pipe.

Soumise et dans un certain inconfort, il ne tiendra plus qu'à elle de tout faire pour abréger son supplice bien avant le temps réglementaire de la partie.


Redevenons moins taquin.

Je venais de jouir intensément, et je pense pouvoir affirmer que Lolita également. Encore à l'heure où j'écris ces lignes je repense à la chaleur de sa mouille autour de mon sexe alors que je ne l'avais même pas encore branlée. Bon OK, je lui avais bien titillé puis malmené les mamelons quand même, en plus de mes mains posées sur ses cuisses, son ventre, partout.


J'ai ouvert le frigo pour en sortir une bouteille de champagne. Puis je lui remettais le coffret contenant un nouvel ensemble de lingerie. C'est bientôt la Saint-Valentin ou pas ?

J'ai la chance de ne pas encore avoir commis d'impair dans le choix des tailles. J'ai toutes ses mensurations, mais les corps changent. Enfin, surtout le mien. Parce qu'un petit kilo sur la balance ça ne fait pas évoluer une taille. Quinze, c'est plus délicat.


On s'est assis de nouveau sur le canapé en sirotant nos verres. Collés l'un contre l'autre à nous caresser, à discuter de nos vies, de nos interrogations. Je n'ai pas vu la fin de la seconde mi-temps non plus.

J'ai plutôt pu observer le visage de Lolita dans le miroir du salon alors que je la baisais en levrette. J'ai pu également renverser sa coupe de champagne posée au sol alors que je la portais ensuite en mode "arapède" jusqu'au canapé pour finir de l'aimer avec beaucoup plus de douceur.

Que je la culbute à grands coups de reins et de couilles qui claquent dans des positions exotiques ou que je l'honore en missionnaire en la pénétrant lentement et lui déposant de longs baisers langoureux où nos langues se mélangent, où nos caresses s'éparpillent, où nos doigts se croisent jusqu'à se serrer ; c'est toujours.... WAAAAAHOUUUU !


La petite serviette de toilette posée sur le canapé en guise de protection commençait à ne plus servir à grand-chose. On a rejoint la chambre et le grand lit bien plus confortable. On y a partagé encore de longs et bons moments. Et cela sans suivre une fois de plus les scenarii que je m'évertue à imaginer à chaque fois que nous avons prévu de nous rencontrer.

J'avais pour cette fois amené mon appareil photo reflex dans le but de réaliser quelques belles photos érotiques de type "boudoir". On n'a pas non plus eu le besoin ou l'envie d'utiliser notre petit attirail BDSM : cordes, menottes, bandeau, harnais de soumise, pinces, et même bougies que nous n'avons toujours pas testées. Mon sex-toy de stimulation prostatique aussi était chargé à bloc, prêt à être utilisé avec Lolita qui, je le sais, est curieuse de voir les effets de l'engin sur mon anatomie. C'est un objet que je ne suis pas encore sûr de maitriser complètement ; et je ne veux pas risquer un incident en présence de Ma Belle.



Nous avions réservé pour la première fois un appartement complet avec une vraie salle de bain, et donc une baignoire. Personnellement je n'en ai plus pris depuis longtemps et j'avoue qu'un bon bain délassant me manque parfois. Surtout si se profile une baignade en charmante compagnie !

J'ai donc fait couler un bain bien chaud et resservi 2 coupes de champagne. Lolita et moi nous y sommes glissés pour continuer nos discussions, nos caresses. La baignoire était un peu étroite pour des ébats en toute liberté, mais bien assez large pour que je glisse ma main entre les cuisses de celle qui devait sentir mon pieu planté dans ses reins.

Puis Ma Sirène s'est placée face à moi et s'est gentiment amusée à jouer de mon sexe avec ses mollets puis ses mains. Mais visiblement l'eau chaude me coupe un peu mes envies.

C'était tout de même très agréable ce temps passé à se délasser pour de bon.


En quittant la salle de bain, l'heure du dîner approchant, mon esprit se tournait vers le nouveau sex-toy qu'elle avait forcément apporté. Un vibromasseur qu'elle n'a pas eu le loisir de tester, à mon grand désarroi.

J'avais dans l'idée de le lui faire porter pendant le repas comme nous l'avions déjà fait auparavant avec son premier jouet connecté. Au moment de nous habiller je lui proposais de s'en équiper. Toujours ouverte à mes idées coquines, elle sortait l'appareil de son sac et me le tendais, l'air ravie. Je le mettais sous tension et le couplais à mon propre téléphone. Lolita rejoignait une nouvelle fois le canapé où elle me présentait son intimité avec appétit. Je ne me suis pas fait prier pour lui bouffer une fois de plus le millefeuille et lui insérer le vibromasseur.

Dès les premières vibrations, j'ai lu sur son visage que l'engin lui délivrait bien plus de satiété que l'ancien appareil. Je n'avais pas encore poussé les curseurs de puissance au maximum, que Lolita semblait déjà partir vers l'extase ! J'étais alors debout devant le canapé à me concentrer sur le mode de fonctionnement de l'objet quand soudain Mon Amoureuse s'est redressée pour passer la tête sous mon kilt que je venais de remettre pour sortir ! Avant d'enfourner ma bite entre ses lèvres Ma Vorace me lance entre deux gémissements :

"Je crois qu'on ne va pas aller manger tout de suite !"

Et vite elle retourne à sa besogne. La découvrir ainsi si pressée de prendre son pied m'a fait bander illico-presto. J'ôtais complètement mon kilt et me retrouvais à poil, en me disant que ce qui allait suivre allait être un instant de débauche. Je crois bien que notre excitation était à son paroxysme alors que nous venions de baiser au moins 3 ou 4 fois déjà !


Lolita me semblait dans un état second délicieux. Elle se dégageait de ma queue tendue devant son visage et basculait sur le canapé en écartant ses cuisses de manière obscène. Je venais me placer entre ses cuisses pour l'embrasser à pleine bouche, pour la caresser. Elle me mangeait la bouche, murmurait, sa respiration devenait saccadée, elle semblait perdre les sens. Elle s'abandonnait. J'aime tellement son lâché prise. Je l'envie aussi. Je n'y parviens pas vraiment encore je crois.

Je me suis redressé pour m'assoir devant ses fesses offertes et j'ai bavé sur son trou du cul tout en le caressant. J'y glissais une phalange. Le ton était donné. J'y présentais mon gland, bien décidé à l'enculer doucement.

Je n'y suis jamais parvenu.

La panne.


Je me suis assis à côté de Lolita qui du coup se laissait moins bercer par les vagues successives de vibrations. Elle est la personne la plus bienveillante que je n'aie jamais rencontré. Avec ses mots doux, elle est venue me réconforter, me faire relativiser. Je sais que ça arrive. Ce n'est pas la première fois, et ce ne sera pas la dernière.

Ai-je voulu la remercier pour son soutien ? Ou ai-je jalousé son jouet et me démontrer que j'étais meilleur que lui pour faire grimper Ma Coquine au rideau ? J'ai retiré le vibro d'entre ses cuisses et je l'ai branlée vigoureusement. La serviette de toilette a fait son office. Alors que les yeux de Lolita commençaient à se révulser, je me suis à nouveau levé. Je bandais à nouveau comme un taureau. Je l'ai tirée par les hanches jusqu'au coin du canapé puis je lui ai saisi les chevilles fermement pour lui écarter les pieds autant que je le pouvais.

J'ai la chance d'avoir des bras plus longs que ses jambes. Lolita était comme écartelées. Je n'ai pas réessayé de la sodomiser, son sexe gonflé d'excitation était libre et offert comme jamais. J'y ai planté ma queue brusquement, et je l'ai baisée sans me retenir.

Finalement j'ai dû (pour une fois) lâcher prise sur ce coup-là parce que je ne me souviens pas de la suite. Juste que j'ai eu une toute petite pensée pour mon cœur et mes poumons qui me semblaient vouloir exploser. Je leur ai répondu mentalement que c'est ma queue que je voulais sentir exploser, et j'ai culbuté encore plus fort Lolita.

J'espère simplement qu'elle a pris autant de plaisir que moi à cet instant.


J'étais.... Sonné. J'ai vite fait comprendre à Mon amoureuse que j'avais besoin de m'allonger. Besoin de souffler. Besoin de prendre conscience du shoot de dopamine que je venais de prendre, comme un junkie sitôt son garrot relâché.

On s'est retrouvé dans la chambre, collés, encore et toujours.


Mon téléphone a sonné. Ma femme.

Celui de Lolita aussi. Son fils.

Chacun en a profité pour se rhabiller de son côté, respectant en toute discrétion les liens familiaux.

L'heure du dîner était vraiment arrivée.


Nous avons convenu de ne pas revenir à la chambre après ce repas. Lolita ne souhaitait pas rentrer trop tard, et pour tout dire, en convalescence depuis quelques mois, je me sentais peut-être déjà un peu émoussé après 4 heures de sexe.

Un dîner en tête-à-tête Lolita et moi nous allait très bien finalement.


Sans son vibromasseur.

Mais je ne désespère pas de le lui faire porter dans un lieu public un jour. Lui imposer cette douce torture d'avoir le feu brûlant entre ses cuisses puis dans tout son corps de rêve, et n'en rien laisser paraître.

Sous les yeux remplis de perversité de son amant, de Son Amoureux.


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