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L'art aux pieds

Il me semble avoir franchi encore un nouveau palier dans ma relation amoureuse avec Lolita. Et rien que d'écrire ici une nouvelle fois son pseudonyme me déroute. Cela ne me semble pas naturel alors que j'assume de plus en plus cette relation extraconjugale et que la clandestinité me pèse chaque jour un peu plus.


Laissons faire le temps. Et justement ce temps est parfois long. Très long même lorsqu'il s'agit de trouver un créneau dans nos emplois du temps professionnels et familiaux pour emmener Lolita choisir son cadeau de Noël.

Je lui avais soumis cette envie de déambuler main dans la main dans les boutiques au mois d'octobre ou novembre dernier, avec déjà une idée très précise du cadeau à lui offrir et qu'il fallait qu'elle essaye à tout prix. Je n'imaginais pas lui commander en ligne comme je fais habituellement.

À plusieurs reprises nous nous étions entendus sur une date pour qu'elle vienne vers moi, mais cette fois, je lui demandais de faire l'effort de doubler son temps de conduite par rapport à nos points de rencontres habituels. Et la raison en est simple : il n'y a qu'un seul magasin où trouver ce cadeau de notre côté. Sinon c'est Paris, Barcelone ou Genève !

À chaque fois, il y a eu un impondérable comme il ne nous en arrive pas si souvent que cela. On aurait tendance à nous en plaindre, par trop d'impatience et de frustration de ne pas nous voir assez souvent, mais on fait surtout "Comme on peut". Je crois l'avoir déjà écrit dans ce carnet non-intime.


Bref, on se donnait rendez-vous hier en périphérie de cette ville où le trafic routier est une galère de 6h du matin à 21h le soir. Lolita garait son véhicule sur un parking et elle embarquait dans ma voiture électrique beaucoup plus facile à stationner pour ce genre d'expédition. De plus, elle n'avait plus qu'à se laisser conduire après deux premières heures au volant.


Quelques minutes plus tard, nous nous présentions devant la boutique. Peut-être pourrais-je préciser "la prestigieuse boutique" si je veux faire référence à son enseigne, mais ce qui me motivait surtout c'était que j'amenais Lolita dans l'antre d'une de ses passions. Et j'en avais le ventre noué. D'un côté la certitude de lui faire plaisir bien au-delà de ses espérances ; de l'autre, la crainte qu'elle n'accepte pas un tel cadeau et qu'elle refuse d'entrer dans le magasin.

Sitôt face à la devanture, ses yeux se sont émerveillés, et passé l'effet de surprise, je lui entrouvrais la porte de la boutique qu'elle franchissait sans hésitation. Elle me confirmait juste que je faisais une folie. Ce que je pris pour un compliment.

Une jeune vendeuse nous accueillait chaleureusement et nous commencions notre tour des rayons. Les objets y étaient présentés avec raffinement et la jeune femme restait prête à répondre à la moindre de nos sollicitations.

Pour ma part, j'avais l'impression de revivre l'exposition que nous avions visité à l'été 2022 ; la boutique regorgeait d'objets quasiment artistiques, mais pas forcément pratique à porter au quotidien. Plutôt pour les grandes occasions. Or Lolita & moi n'avons pas une vie mondaine et ne sortons pas "en grandes pompes" si souvent que cela. Je me suis donc tourné vers la vendeuse :

"Excusez-moi, tous ces articles sont fascinants, mais je ne vois pas les modèles plus classiques de la marque...?"

Elle entrouvrait alors un placard caché derrière un miroir, et ce que je cherchais s'y trouvait.


Lolita ; maintenant assise sur un fauteuil circulaire ; avait le regard d'une petite fille émerveillée dans un magasin de poupées et je me délectais d'observer sa joie, son bonheur. Elle me remerciait déjà alors qu'elle n'avait pas encore essayé le moindre article. L'assistante était partie lui préparer un café. Je me demande si un café-cognac ne lui aurait pas été nécessaire pour la remettre de ses émotions. Je jubilais.


Je faisais maintenant signe à Lolita de faire son choix sans restriction. Sur les étagères du magasin, ou dans ce placard secret. Elle avait flashé sur un modèle très coloré, très joyeux et à mon goût pas très discret. Peut-être même un peu fou, mais cette folie colle assez bien au personnage.

Lolita me demandait mon avis et je le lui donnais. Lui expliquant que la finalité de ce cadeau n'était pas d'être entreposé à l'abri de la lumière et de rester neuf, mais d'être porté. Si possible à la moindre occasion, voire au quotidien. Elle optait donc pour un modèle classique et demandait à essayer celui plus "tape-à-l'œil", rien que pour le plaisir.



38 ? 37,5 ? La première paire était disponible en 38 comme l'avait réclamé Lolita. L'autre en 37,5, mais elle l'essayait quand même.

Comme je lui expliquais plus tard, et sans comprendre par quel mécanisme intellectuel j'en étais arrivé à cette conclusion ; la plus petite taille lui allait merveilleusement bien. Comme un gant. Elle nous confirmait une fois debout et malgré un sentiment d'avoir les orteils un peu plus serrés, que le 37,5 lui convenait parfaitement. La paire classique était-elle disponible à cette taille ?

Bien évidemment ! Lolita patientait quelques minutes supplémentaires avant d'enfiler le modèle original et néanmoins iconique en 37,5, puis arpentait sur quelques mètres la moquette épaisse de la boutique. Son choix était fait.


Après quelques conseils d'entretien et les instructions à suivre pour le service après-vente en cas de nécessité, nous passions à la caisse. Je dis "nous" parce que la vendeuse n'avait pas la monnaie à me rendre et malgré mon insistance pour qu'elle garde le reliquat, il a fallu que Lolita sorte sa carte bancaire pour faire un compte juste. Elle aura donc participé à l'achat de son cadeau. Ce qui n'est pas trop pour me plaire, mais au final l'essentiel n'était-il pas ailleurs ? Nous sortions de la boutique aussi heureux l'un que l'autre.


Je proposais à Lolita de continuer le shopping si elle le souhaitait. Un centre commercial avec des boutiques renommées était tout proche. J'avais prévu d'y aller au cas où elle aurait refusé le premier magasin. Mais comme cela n'avait pas été le cas, nous convenions de rejoindre mon appartement.

Oui, "mon appartement". Un prêt. En dépannage. Une longue histoire.


Nous quittions donc la ville tumultueuse pour une voisine plus calme. Si calme qu'avant de monter dans mon 2 pièces, nous options pour marcher un peu en bord de mer afin de profiter des derniers rayons du soleil. Le soleil et la mer, deux autres points d'intérêts de Lolita, avec les escarpins.


Quelques minutes plus tard, j'ouvrais la porte de mon antre. Lolita s'asseyait sur le canapé et déballait ses nouvelles chaussures pour y jeter un ultime coup d'œil. J'aurais cru qu'elle les essayerait à nouveau, mais non, elle a ouvert tous les petits sacs d'accessoires fournis avec les chaussures. Elle semblait avoir un peu de mal à réaliser je crois. Nous nous sommes embrassés. Un long baiser de remerciements.


Lolita s'est ensuite dirigée vers les commodités, j'en profitais pour mettre en place une toute nouvelle alèse sur mon lit, puis Lolita me rejoignait dans la chambre glaciale. (Je coupe l'eau et le chauffage quand je n'y vis pas). Nous avions tous les deux froid, et prendre la décision de nous déshabiller pour nous glisser sous la couette a été une excellente idée.


Nous n'osions poser nos mains sur nos corps chauds réunis. Nous nous sommes donc contentés de nous embrasser langoureusement. Puis de nous caresser subrepticement pour commencer ; par petites touches de-ci, de-là. En rigolant de nos attitudes empotées, avant que l'excitation ne prenne le dessus.


Nous avons fait l'amour. Un amour profond, sincère, rempli de tendresse, de complicité, d'unité. Nous étions tous les deux émus je crois. Nous nous sommes câlinés surtout. Les temps sont difficiles en ce moment. Nous tentons de mettre des mots sur nos maux, sans trop nous poser de questions puisque nous n'avons pas les réponses. Pas encore.


Lors de la discussion qui a suivi, Lolita a évoqué l'anniversaire de mariage de ses parents où elle comptera porter ses escarpins. Mes yeux ont commencé à me piquer et j'ai senti un flux d'émotion m'envahir. J'ai plongé ma tête dans son cou en lui avouant mon émoi. J'étais reconnaissant envers Lolita d'avoir accepté si facilement ce cadeau. Je ne sais pas comment j'aurais réagi si elle avait décliné le premier cadeau pour pousser plus loin nos recherches dans la galerie marchande.


Nous avons baisé aussi. Je me suis retrouvé sur le dos, les poignets liés par des menottes au-dessus de ma tête, et un bandeau sur les yeux. Elle s'est assise sur mon bassin, s'est frottée contre mon sexe, puis s'est empalée sur mon chibre dressé. J'ai bien tenté une ou deux fois de venir à la rencontre de la bouche de Lolita pour l'embrasser, mais j'ai senti sa main sur ma poitrine pour me repousser fermement. Idem quand ; bien qu'ils soient entravés ; je dirige mes doigts vers ses seins pour lui pincer.


Je l'entends même me dire :

"Aujourd'hui c'est moi qui décide !"

J'ai aimé me soumettre à ses désirs. Elle a joué de moi. Elle s'est permise de s'extraire de ma queue pour la sucer, pour me lécher les tétons, pour me manger la bouche. J'ai adoré. Elle a saisi mon pieu pour le branler, puis pour le glisser une nouvelle fois en elle avant de se balancer d'avant en arrière en prenant soin de bien appuyer tout son sexe contre le mien.

Parfois, je sentais qu'elle se penchait vers son sac d'accessoires sexuels pour y attraper un jouet ; mais lequel ?

C'est ainsi que je me suis retrouvé avec son plug anal dans la bouche, puis dans le creux de ma main inoffensive pour y être réchauffé. J'ai dû le perdre à un moment car un peu plus tard je partirai à sa recherche pour le placer à sa juste place.

Cerise sur le gâteau, soudainement j'ai senti Lolita se relever de ma pine en me demandant à nouveau ce qu'elle allait chercher comme ustensile pour me martyriser et décupler mes sensations. J'ai eu le bonheur et l'honneur de sentir sa chatte humide se poser sur ma bouche. Je crois que j'ai essayé de lui donner autant de plaisir à lui bouffer le millefeuille en quelques minutes, qu'elle m'en avait donné depuis tout ce temps où je suis resté son soumis. J'aurais aimé avoir une langue aussi grosse et aussi dure que ma bite à cet instant.

Elle m'a ôté mon masque et a détaché mes poignets. Je crois qu'elle voulait lire dans mes yeux bleus tout le plaisir que j'ai de lui gober l'entrecuisse. Et tout d'un coup elle s'est allongée sur mon corps comme pour sentir mon sexe au milieu de son dos. Le sien s'est éloigné de ma bouche, mais les mains libres, je ne me suis pas fait prier pour commencer à la branler frénétiquement ; là, juste sous mes yeux. J'aurais aimé qu'elle me gicle tout son fiel dans la face. Mais ce sont des réactions corporelles que l'on ne maîtrise pas, et tant mieux. Je me suis contenté de belles coulures de cyprine le long de ses cuisses et de ses fesses qui ont terminé leur course sur ma poitrine et mon ventre. La nouvelle alèse n'a pas beaucoup servi.

C'est aussi à ce moment-là que je me suis rendu compte que le plug n'était plus dans ma main. Je suis parti à sa recherche en basculant sur le côté et en plongeant à nouveau ma langue entre les cuisses de Lolita. Quelques filets de salive plus tard, le plug anal était définitivement au chaud.

Comme nous ! Oubliées les mains froides depuis longtemps. La couette a même valsé. Alors que notre 69 devenait de plus en plus torride à force de sentir Lolita me gober les burnes et moi de lui agiter vigoureusement le con ; elle me lançait soudain :

"Et si on testait un peu ce miroir ?"

Je l'avais complètement oublié celui-là !

Le temps que je réalise, Lolita se plaçait de 3/4 devant le miroir et m'offrait sa croupe, le plug toujours planté au milieu de ses fesses. Je saisissais fermement ses hanches et sans attendre, je lui plantais mon dard palpitant de désir.

Je n'ai pas regardé le miroir très longtemps. Je ne m'y trouvais pas très beau avec ma petite bedaine de quinqua. Et lorsque j'y jetais parfois de rapides coups d'œil, c'était pour chercher le regard de Lolita, mais je crois bien qu'elle évitait aussi l'image que le placard de la chambre nous renvoyait. Alors je me concentrais sur l'impact de mes petits coups de reins sur le sommet de ses fesses. Une jolie petite vague qui naissait au niveau de notre zone de contact pour remonter jusqu'à sa croupe. Et à chaque fois que tout mon pieu disparaissait en elle, j'avais le plaisir de l'entendre gémir de plaisir.

Je sentais son plug appuyer sur le sommet de ma verge. Cette sensation a donné naissance à un soudain fantasme auquel je n'ai pas donné suite. Je ne voulais pas interrompre ce moment si lubrique. Mais j'ai imaginé qu'en lieu et place de ce plug, il pourrait très bien y avoir un des godes de Lolita. Le rose en l'occurrence. Bien droit et de belle dimension. Je crois que je le sentirais encore plus me presser la queue.

Quant à Lolita, je crois qu'une double pénétration ne serait pas pour lui déplaire. Il ne me semble pas qu'elle ait eu l'occasion de vivre une telle expérience, avec un partenaire et un jouet sexuel ; ou même seule avec deux godes.

La même expérience avec deux partenaires ?

Comme elle dit : "Je ne ferme aucune porte...".

Quoiqu'il en soit, là devant le miroir invisible, je n'avais d'yeux que pour son cul, pour mes mains en tenailles au niveau de sa fine taille, pour son dos sveltes et musclé et ses petites épaules qui semblent si fragiles.

J'aurais pu lui ôter le plug, m'aventurer en territoire sodomite, mais j'étais lancé. Mes petits coups de reins sont progressivement devenus brutaux et plus rapides. Je crois qu'une ou deux fois je me suis immobilisé pour me pencher contre la peau douce de Lolita et venir l'embrasser ou lui chuchoter des mots plus ou moins doux. Puis je me relevais pour reprendre mes coups de butoir. Je serrais de plus en plus ses hanches, de peur qu'elle ne m'échappe, et je devenais encore plus bestial. Je lui percutais maintenant le cul, pour ne pas dire tout le corps. Je la culbutais. Je la défonçais. Je la baisais en y jetant mes dernières forces, en y laissant jusqu'à mon dernier souffle, s'il le fallait.


J'espère qu'elle y a pris autant de plaisir que moi.

Je me suis écroulé sur elle avec l'expression "Petit mort" en tête. Essoufflé comme un bœuf, et l'impression que mon corps refuse tout mouvement supplémentaire. De ces petits moments où l'on s'imagine comme le Petit Prince en train de monter avec difficulté une échelle de bois pour accéder à son nuage. Le nuage de la félicité, de l'extase.


Je n'y demeure jamais bien longtemps, parce que je pourrais facilement m'endormir. Et ce n'est un secret pour personne, nombreuses sont les femmes qui voient leur partenaire masculin devenir inopérant alors que bien souvent elles sont restées sur leur faim. Période réfractaire oblige, si je devine que Lolita en redemande, j'essaye de rester disponible. Les hommes n'ont pas besoin que de leur sexe pour donner du plaisir aux femmes. Peu en ont conscience.

Et ce que j'apprécie chez Lolita c'est qu'il arrive fréquemment qu'elle me demande de rester tranquille quelques minutes, qu'elle aussi a vraisemblablement besoin de reprendre ses esprits. Je me dis en pareil cas que les plaisirs ont vraiment été partagés.


Je commençais à penser à l'heure de la séparation. Lolita voudrait prendre une douche avant de partir, et moi avec. Preuve que nous sommes en symbiose ensemble, dans les secondes qui ont suivi mes pensées, elle me proposait de rejoindre la salle d'eau.

Nous nous exécutions.

Le réglage de la température de l'eau est toujours long et compliqué, pourtant il me semble que je fais des efforts, mais je dois m'habituer progressivement à la chaleur. Lolita peut rentrer directement sous une eau que je qualifierais de "brulante". Pas moi.


Toilette commune et intime qui reste encore une occasion de nous caresser. Chacun savonne l'autre au milieu des baisers. Lolita tentera bien de s'accrocher à mon cou et d'enrouler ses jambes autour de mon bassin pour qu'une dernière fois je la comble en arapède, mais la cabine était vraiment trop étroite. Il aurait fallu que je la plaque contre le carrelage glacial. Je n'ai pas voulu lui infliger cette torture, et pour dire vrai, "Popaul" montrait quelques signes de fatigue.


Pourtant, à l'occasion d'un nouveau corps à corps alors que nous étions tous les deux recouverts de mousse, il reprenait soudain de la vigueur. Il faut préciser que Lolita se collait alors contre mon dos et s'emparait de ma queue pour la branler doucement. Grâce au savon, je sentais sa main glisser onctueusement sur toute la longueur de mon pieu et je crois que je me serais bien laisser aller ainsi à un dernier orgasme.

J'aurais très bien pu me retourner, intimer à Lolita de s'agenouiller, pour qu'elle continue de m'enserrer la bite et me suce jusqu'à ce que je jouisse dans sa bouche. Mais non. L'heure tournait, et je pense que j'étais quand même émoussé pour recommencer.


On s'est séché, puis habillé. Puis j'ai raccompagné Lolita à sa voiture. Un peu plus de vingt minutes plus tard, j'attrapais son sac coquin dans mon coffre pour le mettre dans le sien. Et cette fois-ci, un autre sac l'accompagnait, sur lequel était mentionné "Louboutin".




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