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Mon Étoile

Ces deux mois d'été restent pour tous les couples illégitimes une période difficile à traverser. Chacun des amants étant plus ou moins obligé de partir en vacances avec sa famille et pas forcément aux mêmes dates. De ce fait, il est plus difficile de se rencontrer, mais aussi d'échanger. Alors Lolita & moi, on joue les experts de l'aérospatial : on cherche des fenêtres de tir pour que notre fusée atteigne les étoiles. Viser la lune, c'est manquer d'ambition quant à chacune de nos rencontres on touche au Nirvana.


Et nous avons réussi après ces deux mois de disette à nous organiser pour rester ensemble quasiment une journée ! Et pas pour rester uniquement sous la couette, nous sommes passés bien au-delà du sexe tous les deux pour pouvoir apprécier d'être simplement ensemble et partager des moments précieux lorsque nous ne sommes pas pressés par le temps.


Cette fois-ci, contrairement à notre habitude de nous retrouver à mi-chemin de la distance qui sépare nos vies ; Lolita venait à moi. On se retrouvait sur un parking à l'écart de la ville où nous avions d'abord prévu d'aller visiter une exposition. Je prenais quelques précautions afin de ne pas être trop reconnaissable car bien qu'assez peuplée, cette cité n'est pas si grande et j'y travaille depuis assez longtemps pour risquer d'y croiser une personne de mon entourage professionnel, voire familial !

Casquette sur la tête, je venais surprendre Lolita qui ne m'avait pas entendu me garer juste derrière elle. Sa porte entrouverte, elle s'est rapidement extirpée de son véhicule pour que nos lèvres se touchent enfin. Pour que nos corps se serrent, nos langues s'enroulent et qu'autour plus rien n'existe ; ou presque.


Nous prenions mon véhicule pour rejoindre l'exposition. Je pouvais déjà me régaler de la belle et courte robe jaune fleurie de Lolita, qui connait parfaitement mes goûts concernant ses tenues. Ma main droite se posait sur sa cuisse bronzée et je savourais la chaleur et la douceur de sa peau. Lolita m'imitait, mais j'étais en pantalon élégant, si bien que très vite nos mains se sont enlacées, se sont caressées.

Garés au sous-sol du palais d'exposition, nous ne sommes pas sortis immédiatement de mon véhicule, profitant ; non pas de l'obscurité dans ce palais de lumière, mais d'une discrétion bien assurée ; pour nous embrasser fougueusement cette fois.

Lolita savait que l'on s'affichait "sur mes terres" et respectait cette partie de moi qui est restée sur le qui-vive durant toute la visite ; même si je l'avoue ; la crainte d'être reconnu m'excitait aussi un peu. Je me laissais aller à profiter d'être à ses côtés, main dans la main ou enlacés côte à côte. Souvent nous nous effleurions, nous touchions. Je me régalais de glisser mes doigts sur sa nuque, puis de les remonter dans ses cheveux. Et secrètement, je me demandais ce qui pouvait bien se cacher sous cette magnifique robe légère. Très légère.


Nous avons pris notre temps, profitant de la beauté artistique des objets et leur mise en scène. Parfois même nous sommes restés devant les plus étonnants à échanger sur nos ressentis.

Puis nous sommes redescendus au sous-sol pour récupérer ma voiture et nous avons ensuite récupéré la sienne restée sur le parking de notre rencontre. L'heure était venue de m'inquiéter de l'endroit où j'allais emmener Lolita pour le dîner. Elle avait pris le soin de réserver l'hôtel de son choix dans la métropole voisine, et de mon côté j'avais étudié plusieurs établissements selon ses envies : Dîner les pieds dans l'eau sur la plage ou dans un restaurant de la Vieille-Ville pour une dégustation des spécialités locales différentes de celle que Lolita connait ? Ou encore repas plus romantique sur les hauteurs, à l'écart de toute zone touristique ?

Le choix a vite été fait après avoir appelé ces différentes adresses. Manger de la malbouffe sur une plage bruyante n'enchantait pas particulièrement Lolita, pourtant elle adore la plage, mais pour s'y baigner et bronzer. Le petit restaurant atypique de spécialités était fermé. Restait l'auberge isolée d'un petit village perché où là encore Lolita pourrait déguster quelques spécialités du pays. Il nous fallait simplement patienter le deuxième service de 21h30.


Oh comme ça s'annonçait difficile ! Comment allions nous tuer tout ce temps alors qu'il n'était que 19H ? Et si nous allions prendre possession de notre chambre ? En voilà une ingénieuse idée !


Nous avons pris chacun notre véhicule pour parcourir les quelques kilomètres nous menant à l'hôtel. La porte de la chambre refermée dans mon dos, nous n'avons pas cherché très longtemps quoi faire. Sitôt nos sacs posés au sol, nous nous jetions l'un sur l'autre, puis l'un sous l'autre, enfin l'un dans l'autre ; pour ne faire plus qu'un.


L'attente avait été trop longue. C'était comme une nouvelle découverte. Lorsque j'ôtais le soutien-gorge de Lolita, je découvrais ses bijoux de seins bien serrés autour de ses tétons déjà dressés par l'excitation. De son côté, en sortant mon sexe par la fermeture éclair de mon pantalon, Lolita découvrait mon cockring de 4 anneaux qui m'avait congestionné la queue durant tout l'après-midi.

Nous nous léchions, nous sucions, nous caressions, nous mangions, nous branlions, nous embrassions à ne plus pouvoir nous arrêter.

Nous nous aimions tout simplement. C'est depuis longtemps une évidence pour Lolita et moi. Il y a des amants qui ne se voient que pour le sexe, d'autres qui succombent vite aux sentiments et à l'appel d'une vie meilleure. Ce sera notre cas, quand notre heure aura sonné.


Vers 21H, nous nous sommes décidés à nous glisser sous la douche afin d'être présentables au restaurant. Pour ne rien vous cacher, nous étions déjà trempés bien avant de nous présenter encore l'un contre l'autre sous le pommeau de douche ! Même le lit était maculé des effluves de Ma Fontaine de Jouvence, auxquelles se mêlaient les nombreux filets de salive que je n'avais cessé de dispenser entre ses cuisses, entre ses fesses que je ne pouvais plus m'arrêter de bouffer. Il devait cependant bien être difficile d'y trouver mon sperme tellement je me suis appliqué à jouir en elle. C'est si bon de la remplir de ma semence, et elle en redemande !


Nous sommes remontés en voiture. Lolita avait enfilé une belle robe toute propre puisque sa robe jaune d'origine était désormais souillée autant que notre lit. Une robe longue, blanche à gros pois avec laquelle elle a été contrainte d'enlever son soutien-gorge dont les bretelles étaient trop visibles si elle l'avait gardée. C'était mon jour de chance ! J'aime les seins en liberté. Ce qui est moins le cas de Lolita et de la plupart des femmes qui trouvent que le soutien-gorge est bien plus confortable. Je veux bien les croire, mais si nous pouvions comparer la poitrine féminine avec une partie de notre corps masculin, ce serait nos testicules. Et personnellement, avoir les couilles qui pendent, ça m'excite !

Lolita me gâtait donc sans vraiment le vouloir, et pour commencer à la connaître sur le bout des doigts, je peux affirmer qu'au final elle était ravie de me faire plaisir ; ravie d'imaginer qu'elle m'excitait et que j'avais bien plus l'envie de la baiser une nouvelle fois et lui souiller encore cette robe, plutôt que d'aller dîner.


Mais pour assurer au lit, il faut prendre des forces ! Nous avons parcouru les quelques kilomètres de route sinueuse qui nous menaient à l'auberge sans friponneries ; la route était trop dangereuse pour que je la quitte des yeux. Nous avons repris nos discussions diverses et variées. Nous avons toujours des choses à nous dire, et dans mes pensées derrière mon volant (celles qui me rendent sourdes à certaines de ses paroles et qui me font oublier certains détails de ses histoires), je me disais que je pourrais emmener Lolita n'importe où ; jusqu'au bout du monde ; parce qu'elle m'accorde toute sa confiance et j'en suis honoré. Ce n'est pas l'envie qui manque de partir loin avec elle ; ce n'est juste pas le moment ; ni pour elle, ni pour moi. Mais qui sait ?


Nous nous sommes installés à la plus petite des tables que l'aubergiste nous proposait en terrasse. Nous ne voulions pas être trop loin l'un de l'autre sans doute. Il faisait déjà bien nuit et je regrettais presque de ne pas avoir de vue panoramique sur la baie. Mais le plus appréciable est arrivé dans nos assiettes et dans nos verres.

Je ne connaissais pas du tout l'établissement, et ce fût une belle surprise. Ce soir-là, la bougie posée par notre serveuse a rempli son rôle. L'atmosphère durant tout ce repas était pleine de sensibilité, de poésie, de passion ; de romantisme.

Je me noyais dans les doux regards de Lolita, et je sentais sa jambe appuyée contre la mienne. Je touchais ses mains, les portais à ma bouche pour les embrasser. J'osais même me pencher pour lui susurrer des mots d'amour et lui déposer un baiser dans le cou.

Je l'écoutais, je la regardais manger, j'admirais toute sa sensualité. Il est fort probable que j'aie encore oublier d'enregistrer quelques bribes de tout ce qu'elle m'a raconté, perdu dans l'état contemplatif dans lequel elle me plonge bien malgré elle. L'avenir nous le dira. Que Lolita me pardonne pour ce côté désagréable de mon personnage.


Nos voisins de table auront-ils pris conscience de notre attirance mutuelle ? Peu m'importe. Je crois que nous nous sommes très bien comportés. Lorsque nous avons quitté l'établissement nous étions pratiquement les derniers. Le patron est venu nous remercier et nous en avons fait de même. J'ai aimé lorsqu'il nous a demandé d'où l'on venait et que sans réfléchir j'ai répondu ma vérité. Pas celle de Lolita, qui vient de trop loin.

Nous sommes retournés à notre hôtel, toujours en discutant tranquillement. Avec le recul je me demande ce que l'on penserait Lolita et moi si un silence s'installait entre nous en voiture. Pour moi ça voudrait dire : "Arrête-toi ; j'ai envie de toi !" Et je ne pourrais manquer d'y répondre.

Peut-être même que ce serait le moment pour céder à l'un de mes fantasmes : me faire sucer en conduisant. Pas jusqu'à jouir ; trop dangereux. Juste regarder rapidement Lolita se pencher sur mon pantalon, l'y ouvrir ma fermeture éclair, écarter mon boxer, en extirper mon chibre mou, et sentir sa bouche chaude m'entourer le gland puis toute la queue. Qu'elle reste immobile ainsi avec mon pieu qui gonfle et lui remplit le gosier. Deux ou trois aller-retours feront l'affaire avant qu'elle ne se redresse. Sécurité avant tout.

J'avoue que sur la route de l'auberge, cela aurait été impossible, mais lorsque nous avons quitté le parking de l'exposition en fin d'après-midi, plutôt que de remonter chacun dans son véhicule, j'aurais bien poursuivi avec Lolita en mode "passagère-suceuse" sur les 30 Km d'autoroute qui nous attendaient.


Nous retrouvions donc notre chambre sans dessus-dessous. Et pour ne pas dépareiller à ce décor, Lolita et moi n'avons pas tardé à nous mettre à nu, pour passer dans le même mode. Elle dessus moi dessous, et inversement. Moi derrière aussi. J'avoue sincèrement ne plus me souvenir exactement de tous nos ébats, juste quelques bribes. Mais ceux de la digestion étaient débridés.





Je me souviens avoir savouré une belle levrette. D'abord langoureuse en prenant le temps de regarder mon gland s'immiscer entre ses petites lèvres toutes rouges d'excitation ; un de mes pouces planté dans son cul. Puis bien vigoureuse en lui tirant la tignasse vers ma poitrine avant de me pencher pour lui dire des obscénités à l'oreille et lui mordre le lobe. J'aime aussi bien lui tenir ses magnifiques hanches de deux mains fermes pour la plaquer violemment contre mon bassin et venir la percuter, la pilonner. Je n'ai pas non plus oublié de marquer quelques temps d'arrêt pour lui fesser le cul comme elle aime, avant de reprendre mon manège enchanté.

L'écouter gémir est un pur ravissement. Cerise sur le gâteau, je l'ai entendu m'annoncer qu'elle allait jouir. Je crois bien qu'à ses mots j'ai joui dans les secondes qui suivaient. J'espère qu'elle aussi. Moi j'étais monté dans mon nuage.


Pas le nuage gris qui menace de s'abattre en orage, non. Un petit nuage tout blanc, tout doux, duveteux, dans lequel il fait bon s'allonger et se laisser bercer. Je ne voulais plus en redescendre. Lolita non plus. Nous avons baiser et fait l'amour autant de fois que nous en éprouvions l'envie, le besoin. Un besoin qui ne s'est tari que tard dans la nuit.

Alors nous nous sommes glissés sous la fine couette. Nos effluves étaient passées au travers, il a fallu glisser une serviette pour pouvoir dormir un minimum au sec.


Comme ces parfums de fornications multiples ; de foutre, de cyprine, et de transpiration mélangés ; imprégnés dans les draps sont divins. J'adore ! Idem pour la vue d'un lit souillé, démonté ; nos vêtements éparpillés au sol ; le foutoir général. Ces images reflètent pour moi la puissance de nos rapports sexuels débridés. On pourrait les penser sans limites puisque nous ne les avons pas atteintes. N’en demeure pas moins que nous avons ce besoin irrépressible Lolita et moi d'en explorer encore un peu plus à chaque fois ; et se laisser guider par nos envies.

Combien de fois me suis-je dessiné des scénarii avant de nous retrouver, que je n'ai pas réussi à mettre en œuvre tellement nous nous laissons guider par nos instincts, souvent "animal". Il faudrait que je travaille un peu sur ce point si nous voulons découvrir d'autres horizons encore. Il y a longtemps que nous ne nous sommes pas lancés dans le BDSM je trouve.


Nous nous sommes collés l'un à l'autre, repus. J'ai sombré dans le sommeil. Lolita aussi je pense, même si elle dort beaucoup moins profondément que moi. J'étais réveillé après quelques petites heures de rêveries et je sentais que Lolita ne dormait pas vraiment non plus. J'ai commencé à la câliner en lui caressant les épaules et les bras, puis le ventre et les cuisses ; en évitant ses seins, son sexe ; d'autant qu'elle avait enfilé une belle nuisette moulante pour s'endormir.

J'aime quand elle porte des fringues moulantes ! Elle a un corps magnifique, relevé par de superbes courbes. Quand les vêtements lui collent à la peau, c'est comme si je la voyais nue, avec l'avantage qu'elle ne montre rien mais qu'elle le suggère.


Nous avons encore mouillé la couette et nous avons également pris le soin d'échanger tous les deux de sensuels massages aux huiles essentielles. Pour mieux glisser encore l'un sur l'autre, l'un dans l'autre. Pour mieux se toucher, se caresser, se frotter. Pour mieux s'étreindre, se serrer, s'enlacer. Pour mieux s'embrasser, se mordre, se lécher. Pour mieux nous aimer si cela est encore du domaine du possible.


Lolita devait retrouver sa vie. Nous nous sommes quittés après une énième douche, obligés de nous essuyer avec la serviette la moins humide. Après de longs et langoureux derniers baisers, nous sommes remontés chacun dans notre véhicule pour retrouver nos pénates. Lolita me suivait afin que je la remette en orbite sur l'autoroute du retour. Et moi, à grands coups d'œil dans mon rétroviseur, je me régalais de l'observer encore quelques secondes avant de lui envoyer des baisers soufflés au creux de ma main au moment où nos directions bifurquaient.


Pour éviter le spleen, je me concentrais sur ce petit nuage qui m'entourait toujours et encore. Comme en apesanteur dans l'espace. Là où il faut trouver des fenêtres de tir pour atteindre les étoiles. Mon Étoile. Celle qui brille de mille feux dans ma poitrine où qu'elle se trouve.



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