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No sex

Les étés sont beaucoup trop longs, et même les vacances ne devraient pas exister. Je parle des vacances en famille. Les miennes sont pénibles. Je n'ai pas mon mot à dire sur la destination, ni en compagnie de qui j'y pars. Bref, celles de mon été 2023 n'ont pas été une réussite, exceptés les 3 jours que je me suis octroyé égoïstement à vélo en semi-autonomie.


Lolita est plus chanceuse. Elle garde plus de liberté relative. Elle arrive à partir avec des gens qu'elle apprécie, et vers des destinations de son choix ; même si jusqu'au dernier moment ; impondérables familiaux obligent ; les vacances peuvent être gâchées.


Moi en juillet, Lolita en Aout, depuis 3 ans nous y sommes habitués, nous ne partons pas en vacances au même moment. Et comme il est difficile de communiquer, de se rendre disponible l'un pour l'autre lorsque l'on n'est entouré de sa famille, de ses amis, le temps est long. Très long même parfois. Surtout quand on passe des vacances de merde.


On s'était quitté en juin en espérant vite se retrouver fin juillet, début aout. Raté. Mais bien contre notre volonté. Il y a des évènements dans la vie, parfois douloureux, auxquels on ne peut pas se soustraire. J'espérais une possible rencontre début septembre, mais c'était sans compter sur la rentrée, la course aux certificats médicaux, aux achats. Sans oublier les soucis de santé, et la suite des évènements douloureux à traiter.


Bref, si Lolita semble relativiser, avoir une force de caractère qui m'épate ; j'avoue que de mon côté j'ai accusé un peu le coup durant cette absence de rendez-vous, de rencontre physique. J'attendais la moindre occasion pour proposer à Lolita de nous voir, même pour un court instant. Pour la serrer dans mes bars, l'embrasser, respirer ses parfums et m'émerveiller de ses sourires, de sa voix envoutante, de ses yeux pétillants.


L'occasion s'est présentée hier, où je devais faire la moitié de la distance qui nous sépare pour régler un petit souci familial d'ordre technique. Je me suis dit que pousser jusqu'au lieu de travail de Lolita était envisageable. Même en voiture électrique, avec l'obligation de recharger au moins une fois.


Je suis sorti de ma zone de confort, de ma routine. J'aime ça.


J'ai proposé à Lolita de la retrouver pour sa pause déjeuner. Pause pendant laquelle ma voiture serait en charge. Une rencontre rien que pour le plaisir de nous voir. Pour couper le cycle des rendez-vous impossibles depuis le mois de juin. C'était devenu pour moi une nécessité. Vous en connaissez beaucoup vous des couples qui durent sans se voir ?

Oui je vous vois venir avec vos analyses de pacotilles :

"Mais ; vous n'êtes pas en couple...!?"

Vous pouvez me laisser y croire ? Je n'ai que Lolita. Il n'y a qu'elle pour me donner toute l'attention que je réclame, toute l'affection et la passion dont j'ai besoin, tout l'amour que je suis prêt à lui donner aussi.


On s'est retrouvé sur le même parking où nous nous étions rencontrés lors de notre tout premier rendez-vous. Y garer ma voiture m'a remémoré de très bons souvenirs. Lolita y est arrivée à pied, toute élégante et sensuelle. On s'est embrassé, on s'est serré dans nos bras. Je n'avais plus qu'une phrase en tête : "ON EST ENSEMBLE".


J'aurais tendance à dire que le monde n'existe plus autour de nous. En fait c'est autour de moi. Je rentre dans une espèce de bulle où je ne pense plus à rien d'autre qu'au bonheur immédiat que je suis en train de vivre. Et ce qui me désole, c'est que je suis égoïste, que je n'emmène pas Lolita avec moi dans cette bulle. J'en veux pour preuve que je n'assimile qu'une phrase sur deux lorsqu'elle me parle. Trop concentré que je suis sur le contact de ses doigts dans les miens, sur l'éclat de ses yeux quand ils plongent dans les miens, sur le grain de sa peau sous les rayons du soleil, sous mon envie de l'embrasser dans le cou. Bref, je suis perdu dans des pensées hyperpositives, moi qui vois plutôt tout en noir quand nous sommes trop loin l'un de l'autre.


Et puis il y avait aussi cette petite surprise de dernière minute que Lolita m'avait réservé. Notre point de rendez-vous n'était pas proche d'une borne de recharge. Il fallait en trouver une, et vite, car nous n'avions que 90 minutes devant nous. Nous en aurons mangé pas loin de 30 avant que le voyant vert de charge de ma voiture ne s'allume ; signe que nous pouvions aller nous restaurer.


On aura trouvé assez rapidement un petit snack sans prétention, même si nous n'étions pas dans le quartier habituel de Lolita. Histoire de limiter les risques de rencontrer une de ses connaissances. Nous nous sommes attablés sur une petite table typique de bar : carrée et métallique. Et le serveur est rapidement venu prendre notre commande. Je me suis tout de suite dit que cette table était trop grande pour nous deux. Je me sentais trop loin de Lolita. Je lui ai saisi les mains, je les ai embrassées, je les ai collées à mes joues. Lolita a tendu sa jambe vers la mienne. Elle en robe à pois, moi en short, nos mollets sont restés l'un contre l'autre tout le repas. Et pendant que nous mangions, nous nous regardions amoureusement. Nous nous désirions même. De mes lèvres je lui déclarais silencieusement un "Je t'aime", auquel elle s'empressait de répondre par les mêmes mots.

De mémoire, c'est la première fois que je bande en mangeant une "assiette kebab" !





L'heure tournait. Je commandais deux cafés et l'addition. Puis nous retournions récupérer ma voiture afin que je ramène Lolita sur son lieu de travail. Je profitais des feux tricolores pour caresser ses genoux, ses cuisses, et même remonter encore davantage sa robe à pois. J'ai posé pouce et index au sommet de son sexe à travers sa culotte, et j'ai triturer la pointe de son clitoris quelques courtes secondes. Sa main est venue se poser sur mon sexe.

Le feu est repassé au vert et Lolita allait être en retard, même si elle avait pris soin d'avertir qu'elle ne serait pas à l'heure pour son rendez-vous professionnel. Point besoin d'abuser. Même si nous en avions l'envie, il n'était pas prévu que nous ayons le moindre rapport en dehors de ces quelques caresses émoustillantes.


"Pas de baiser dans la voiture arrivés à destination" me demanda t-elle.

J'acquiesçais en me demandant où nous allions nous embrasser fougueusement avant de rejoindre son quartier. Mais c'était sans compter sur la lucidité de Ma Belle pour trouver un petit parking à l'écart où une fois garé, j'ai même pu descendre de voiture pour lui dire au revoir, face à elle, en l'embrassant amoureusement, mais sans trop tarder non plus. Je savais qu'elle prenait quelques risques à ce moment-là vis à vis des personnes qui pourraient l'apercevoir.


Nous nous sommes quittés. Tristes comme à chaque séparation, mais sans le montrer. Lolita s'est plongé dans ses dossiers tandis que je reprenais la route. Avec une pause de 40 minutes complémentaire pour terminer la charge de mon véhicule.


C'est un peu l'aventure un aller-retour du côté de Lolita en véhicule électrique, mais c'est largement faisable avec un peu de préparation. Et surtout c'est si bon de nous être revus après plus de 4 mois de séparation forcée.


C'était court, oui. Mais c'était intense. Je suis prêt à renouveler l'expérience, même pour un simple baiser.








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