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sapionirique

Pas d'âge pour le bondage

L'ouverture de la porte m'a sorti de ma léthargie lorsque Lolita est entrée dans la chambre. Il y a quelques mois encore, il m'aurait été impossible de m'assoupir allongé sur le lit en l'attendant. Aujourd'hui, je suis bien plus serein, moins nerveux à l'idée de la retrouver. Tout ce que nous faisons est toujours une réussite et nous n'avons aucune pression de résultats. Et ce n'est pas faute de tout faire pour sortir de notre zone de confort, pour tenter de nouvelles expériences.


Pour la Saint-Valentin, j'avais tenu à marquer le coup et offert à Mon Amoureuse un harnais avec le kit complet de menottes de poignet, de cheville, et la jolie corde toute douce qui l'accompagnait. Lolita semble de plus en plus apprécier d'être entravée est soumise, depuis la petite expérience de momification il y a quelques semaines, et l'occasion était trop belle pour passer à côté. Et ça tombait bien, j'étais fermement décidé à enfiler le rôle de Maître.


Je me suis levé du lit pour l'accueillir comme il se doit. Peut-être les yeux un peu enfarinés, mais je n'ai pas dérogé à la règle de venir vite l'embrasser tendrement, même si elle n'a pas encore eu le temps de poser son sac à main et ses affaires. Même si elle a soif, même si elle a chaud. D'abord l'embrasser, l'enlacer, m'enquérir de son moral, de sa santé ; même si nos échanges quotidiens ne laissent plus beaucoup de secrets entre nous.


Je l'ai laissée se mettre à l'aise. Moi je l'étais depuis mon arrivée. J'avais fait l'effort de garder mon pantalon de costume, ma chemise blanche et la cravate qui l'accompagne, manches relevées sur mes avant-bras. Bref, je crois que je répondais plutôt bien à l'image que se forge une femme d'un dominateur.

Rapidement, Lolita s'est retrouvée sur le lit allongée sur le dos, et moi allongé de tout mon poids sur son corps attirant pour l'embrasser encore.


Nous savons pertinemment tous les deux qu'il est difficile de nous arrêter quand nous sommes lancés dans nos caresses, dans nos effeuillages mutuels et que le désir passe outre les scénarii que l'on aurait pu s'imaginer pour cette nouvelle rencontre.

Sauf que cette fois, j'avais décidé de suivre ma feuille de route. De résister à l'appel de sa chair, de résister à ses parfums enivrants, sa peau douce, ses lèvres chaudes et sa langue coquine. Aujourd'hui, j'allais être son Maître, elle allait être ma Soumise.


J'ai pris sur moi. J'ai été fort. J'en suis même encore le plus étonné aujourd'hui car je bandais déjà comme un loup affamé et elle n'a pas manqué de le remarquer quand je me suis relevé debout au bord du lit pour prendre le temps de la regarder d'abord.

C'est en principe à ce moment-là qu'elle se redresse pour s'assoir au bord du lit et qu'elle commence à sortir ma queue de mon pantalon pour me sucer langoureusement. Et elle n'a pas dérogé à cette règle. Mais cette fois-ci, je l'ai repoussée fermement pour qu'elle retrouve sa position couchée, et j'ai pu voir sa surprise amusée.


Lentement j'ai déboutonné les nombreux petits boutons de sa jolie robe zébrée, en commençant par la poitrine pour finir au niveau de ses cuisses. J'ai alors découvert le modèle de lingerie qu'elle avait choisi pour moi. Elle et moi adorons les belles choses et je sais qu'elle met un soin tout particulier à mettre de très beaux ensembles, notamment ceux que je préfère. Cette fois-ci, c'était cette parure "chocolat et or" qui me fait chaque fois penser aux gâteaux fondants que l'on trouve dans les bonnes pâtisseries, au milieu duquel trône un confetti d'or. Et j'allais la déguster. Mais pas tout de suite. Je savais qu'aujourd'hui il me faudrait de la patience, que je n'allais pas jouir de sitôt. Et cette attente rajoutait encore à mon désir. Mais d'abord, en donner, et me régaler du spectacle que Lolita allait m'offrir.


Je suis donc vite passé à la suite. J'ai retiré ses escarpins, tiré son collant, ôté sa culotte. À de nombreuses reprises, Lolita a attrapé ma cravate pour m'attirer à elle. J'ai cédé pour l'embrasser fougueusement à chaque fois, mais j'ai résisté pour ne pas m'allonger sur elle alors qu'elle n'attendait que ça. Je voulais la frustrer. Lui faire comprendre qu'aujourd'hui j'étais le seul à décider de ce qui allait se passer. Le seul à choisir comment j'allais la faire jouir et quand.

Elle a utilisé tous ses stratagèmes pour me faire craquer, comme replier ses jambes et écarter ses genoux pour m'offrir la vue de son sexe béant et avide de mes doigts. Je n'ai fait que l'effleurer, y glisser subrepticement un index et le ressortir brillant de cyprine. J'aurais pu porter ce doigt à la bouche en la regardant fixement dans les yeux, mais il m'arrive de faillir aussi parfois : j'ai glissé mon visage entre ses cuisses pour lui bouffer le con quelques minutes ; avant de me reprendre et de me redresser pour terminer de la déshabiller complètement.


Je me suis ensuite dirigé vers son sac. Celui où elle rassemble tous ses jouets d'adulte, toutes ses tenues sexy, ses huiles. Je m'en suis emparé et je l'ai retourné sur le lit. Je n'avais plus qu'à choisir avec quels instruments j'allais commencer à la soumettre. Mais d'abord, mettre en fonction son gode connecté et l'installer, histoire de la chauffer encore un peu plus. Malheureusement, il faut croire que la connexion internet de l'hôtel n'est pas de bonne qualité, son jouet n'arrêtait pas de se déconnecter.


Je lui ai alors posé un bandeau sur les yeux. Je voulais lui cacher des préparatifs pas forcément esthétiques et érotiques et les remplacer par des sons bien plus intrigants excepté celui de ma voix rassurante pour lui expliquer ce que j'étais en train de faire. Peut-être aime t'elle le silence aussi ? L'attente et l'inconnu?


Forcément, je n'avais qu'une hâte : tester le harnais de la Saint-Valentin. Et j'ai pris mon temps pour le sortir de sa boite. Pour l'étudier, puis pour lui poser.

D'abord le cou, un peu serré, tout en faisant attention aux stigmates d'un ancien accident de voiture. Puis le harnais en lui-même que je lui plaçais dans le dos puisqu'elle l'avait déjà essayé seule en le plaçant sur sa poitrine. Ensuite les menottes aux poignets puis aux chevilles. Je repliais alors ses bras dans son dos, les mains bien hautes entre les omoplates et les fixais au harnais. Je recherchais de l'inconfort. Qui pourrait se muer en douleur si Lolita voulait par la suite se rebiffer. Enfin, j'attrapais ses chevilles jointes et la corde pour venir les attacher sur la rambarde du lit supérieur. Lolita se retrouvait donc masquée, allongée et écrasant ses bras liés dans le dos, et le cul un peu relevé, pendu par ses jambes tendues et jointes vers le plafond.



La vue était somptueuse. J'ai pris quelques secondes pour en profiter. Et voici le genre de photo que j'aurais pu réaliser si j'y avais pensé. Mais à cet instant-là, j'ai plutôt pensé à m'emparer de mon propre sac d'ustensiles, pour le vider à son tour aux côtés de ma Belle Soumise alors sage comme une image. Mieux valait pour elle. D'autant que je lui annoncais que je procédais à ma mise à nu tout en continuant de mater ce cul qui n'attendait que ma bite. J'aurais pu baiser Lolita tout de suite, mais elle n'attendait que ça, l'effrontée ! Cela méritait une correction.


Et des caresses.


J'ai pris le temps de l'embrasser langoureusement, de parcourir son corps de mes doigts, de mes mains. De la tête aux pieds. Quand je ne scrutais pas ma belle prisonnière, c'était pour voir mon pieu dressé et baveux qui battait la chamade. Il lui fallait vite un concurrent pour qu'il reste sage. Je me suis emparé du gode de Lolita et j'ai commencé à la branler lentement, à lui masser scrupuleusement les entrailles. Puis j'ai accéléré mes mouvements, me concentrant sur les va-et-vient de plus en plus rapides, de plus en plus profonds.

Les premiers gémissements de ravissement de Lolita ne se sont pas fait attendre.

Je marquais une première pause, le temps de tendre mon bras pour saisir son plug anal et le prendre en bouche afin de le mettre à température ambiante.

Le temps de réchauffer le métal froid, je jouais à nouveau du gode resté planter dans sa petite chatte glabre et luisante. Puis le plug quittait ma langue tortueuse pour aller se ficher dans le cul de Lolita que je venais d'enduire de salive.

J'alternais de mouvements des deux jouets qui la comblaient. Lolita murmurait, commençait à être prise de petits spasmes, de tremblements et à bien mouiller les draps !

Et la partie de bondage ne faisait que commencer, même si mon gland tournait désormais au rouge écarlate.


Depuis le temps que je me les trimballe dans ma "sacoche coquine", l'heure était venue d'utiliser les accessoires qui m'émeuvent le plus : les pinces à seins. Et plus particulièrement les pinces à linge que je trouve bien plus érotiques que les vulgaires pinces sans âme de sex-shop. Je plaçais délicatement une première pince en bois sur un téton. Puis une deuxième au sommet de l'autre avant de retourner branler frénétiquement l'entrecuisse de Lolita et de lui prodiguer quelques caresses sur ses cuisses tendues, ses mollets juste à hauteur de mes yeux. J'aurais pu la lécher aussi. Avec le recul aujourd'hui, je me dis que j'ai zappé pas mal de petits plaisirs que j'aurais pu encore ajouter à ce qu'elle mérite.


Il me restait encore l'arme ultime avant de lui planter mon dard dans le mille-feuille ou dans le cul. Je n'y avais pas encore vraiment réfléchi. Les pinces en bois étant largement inférieures au seuil de douleur de Lolita, je m'emparais de deux pinces métalliques bien plus puissantes et acérées. Après quelques caresses de confort et m'être encore bien amusé avec gode et plug, le bois cédait sa place au métal. Cette fois-ci, et malgré mon attention extrême lors de la pose sur les bouts de ses seins, Lolita aurait lâché un petit cri de douleur. Que je n'ai pas entendu tellement j'étais concentré sur ma tâche.


Dommage. J'ai hâte de savoir comment je réagis aux stimuli de la douleur chez ma partenaire. Moi qui suis plutôt prévenant et attentionné, voire qui n'aime pas du tout voir souffrir les autres ; je n'ai aucune idée de la façon dont je pourrais réagir à une douleur dont je serais à l'origine. Surtout si cette douleur est sollicitée, consentie.

Hormis la fessée que Lolita réclame et qui ne sont que des douleurs brèves, même si la chaleur produite reste lancinante quelques minutes ; je reste dans l'inconnu. J'ai donc manqué le coche sur la pause des pinces à seins. Un râle de douleur m'exciterait-il donc, ou tout le contraire ? Et puis il y a le "safe-word"...


Il faut que je l'avoue quand même, voir ces deux pinces puissantes lui martyriser les tétons a fini de m'exciter pour de bon. D'autant que je m'amusais à leur donner des petits coups de doigts pour les faire bouger au sommet de ses seins.

Je suis retourné quelques minutes branler vigoureusement le con de Lolita et jouer de son plug en même temps. Elle a même réussi à l'éjecter sous les nombreuses contractions de ses entrailles. Je me souviens lui avoir claqué à de nombreuses reprises le cul aussi. Et je me régalais à chaque fois de voir tout son corps tressauter puis se contracter dans l'attente de la gifle suivante ; encore plus forte, encore plus douloureuse.

Et j'avoue ne pas avoir prêté attention à ses réactions ensuite puisque le palier le plus douloureux était derrière elle. De mon côté je ne pensais plus qu'à une chose, lui planter rapidement ma queue, peu importait où !


Je me souviens être venu me mettre à genoux devant son cul offert et mon gland pointait son méat juste devant sa belle petite chatte d'où je venais d'extirper son gode luisant de stupre. La corde qui lui tenait ses chevilles aurait été fixée plus courte et haute, je suis persuadé que je l'aurais enculée directement. Lolita était offerte. Prête à me recevoir. J'y serais rentré comme dans du beurre. Et pour un Normand, c'est important.


Les souvenirs sont flous. J'estimais avoir suffisamment distiller de plaisirs à Lolita pour me lâcher à mon tour désormais. J'ai dû la pénétrer violemment. D'un coup ! Jusqu'aux couilles ! Puis la pilonner sans qu'elle ne puisse s'extirper de mes coups de butoir.

Comme toujours, je ne souhaitais pas jouir trop vite, même si mon excitation était à son comble. Que voulez-vous ? J'aime faire durer le plaisir. Et en pareil cas, pour redescendre de mon pic avant la bascule, je pense à nouveau à donner des plaisirs.

Mon pieu toujours entre les cuisses de Lolita, j'ai caressé avec amour les mollets qui se trouvaient devant moi, puis j'ai sucé puis mordillé ses orteils. Elle s’est à nouveau mise à gigoter, mais certainement parce qu’elle craint les chatouilles. Je n'ai donc pas trop insisté et suis retourné à ma fornication bestiale.


J'ai joui. Longtemps, mais pas intensément. C'est souvent le cas quand je romps une période trop longue d'abstinence. J'avais également en tête le besoin de faire preuve de bienveillance après tant d'inconfort imposés à Lolita.

Quand la dernière goutte de mon jus eut fini de lui napper les entrailles, je m'extirpais de ses trésors pour m'empresser de la libérer. De ses pinces, de ses menottes aux poignets, aux chevilles, puis de son harnais. L'heure était venue de la câliner.


Le reste de l'après-midi s'est déroulé comme la plupart de nos autres rencontres. Nous nous sommes restaurés et réhydratés. Puis nous avons entamé quelques discussions puis rebaisé et refait l'amour. Encore puis encore. Mouillant l'intégralité de notre couche ; pour mon plus grand plaisir et le sien. Même si Lolita m'a trouvé un peu émoussé. Ce qui est fort probable avec le rythme de vie que je mène.


Rédigeant ces lignes bien plus tard que d'habitude, la mémoire me fait quelque peu défaut, mais nous en discutions encore il y a quelques minutes par messagerie privée avec Lolita ; j'ai encore vécu avec elle des moments jamais connus. Voir ma queue molle être avalée, gobée et sucée et la sentir prendre du volume dans la bouche de Lolita restera un souvenir exceptionnel. Jusqu'à cette rencontre, je m'étais toujours fait sucer en érection.


C'est ce qui est divin avec Lolita. J'en découvre toujours une. Et c'est ce que je veux : continuer de découvrir. Je crois que je n'ai pas de limites, et Lolita non plus. Mais toujours dans le consentement.


D'ailleurs, comment Lolita a-t-elle vécu cette petite séance de bondage ? Nous en avons rapidement parlé. Et elle reste et demeure bienveillante. Peut-être s'exprimera t'elle davantage dans un petit résumé qu'elle prend aussi plaisir à rédiger quand elle en a le loisir. Et puis j'ai besoin de savoir aussi, car j'ai déjà ma petite idée sur notre prochaine expérience, mais "Chut !" ; Lolita va parcourir ces lignes.

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