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sapionirique

Passif poussif

Oh que l'attente a été longue avant de pouvoir retrouver les bras de Lolita ! Pour elle aussi, c'est une certitude. Mais voilà, les éléments extérieurs à nos volontés de nous retrouver en avaient décidé autrement. Et puis hier, un rayon de soleil est apparu par la fenêtre de l'hôtel où nous nous étions donnés rendez-vous. Mais le plus brillant de tous est entré par la porte de la chambre alors que je l'attendais déjà nu comme un ver...


Je savais que Lolita allait arriver assez vite à ma suite. Et comme à mon habitude, j'avais imaginé un petit scénario pour la recevoir comme elle le mérite, et j'ai dû m'activer pour que tout soit prêt en temps et en heure. Ce fût le cas et j'en profitais même pour prendre une douche. Si j'en étais sorti avec la trique, quand la porte de la chambre s'est ouverte, j'aurais pu utiliser ma queue en guise de porte serviette ! Bon OK, il est fort probable que cela ait déclenché un fou rire chez Lolita plutôt qu'une envie de me sauter dessus. D'autant qu'il lui fallait assouvir un besoin naturel après une longue route. "Trop longue route" même.


Je l'attendais dans sa robe jaune légère, elle est arrivée dans un modèle plus épais et plus rose, mais toujours aussi sexy. D'autant que sa culotte était restée aux convenances. Plus d'une fois j'ai imaginé baiser violemment Lolita toute habillée dès son arrivée, en la coinçant entre le mur et moi, visage contre le crépi rêche. Lui relever la robe, cracher dans la paume de ma main puis m'enduire la queue, avant de m'enfoncer d'un coup de reins dans ses entrailles. Saisir ses poignets, les relever loin au-dessus de sa tête et lui pilonner l'arrière-train. Et jouir vite, sans me soucier de savoir si elle y prend du plaisir. Je sais parfaitement en donner quand c'est nécessaire.

C'est arrivé une fois. Sitôt la porte fermée nous nous sommes jetés l'un sur l'autre pour une étreinte tellement attendue que tout en lui roulant des pelles, je l'ai appuyée dos contre le miroir, j'ai sorti ma bite à travers la fermeture éclair de mon pantalon de travail, puis je me suis glissé entre ses cuisses en la soulevant. Rapidement, je me suis essoufflé, privé de respiration par nos baisers, et bras tétanisés. Il faut dire qu'ils ne sont pas très musclés. Bien moins que mes jambes. Et puis comme toujours, j'avais les couilles bien pleines. Je ne vois pas comment rentrer à la maison avec le pantalon maculé de foutre, ou la robe tâchée de sperme séché.

Quoique, avec le recul je me demande si nos conjoints respectifs ne s'en foutent pas mal de savoir dans quel état on rentre, ce qu'on a fait de la journée, avec qui on était, et même où on était.


Bref, hier je ne l'ai pas coincée contre le mur. J'avais en tête une toute autre envie liée à un petit défi comme j'en donne souvent à Lolita et qu'elle avait relevé haut-la-main en "sexoconférence". Sauf qu'à ce moment-là l'image était trouble et que je souhaitais revivre cet instant en live !

Complice coquine ayant gardé en mémoire mon fantasme, Lolita est restée debout à côté de la table d'écriture et a posé son joli escarpin dessus ; relevant le volant de sa robe au-dessus de ses cuisses et révélant son sexe glabre et entrouvert à mes yeux. Je n'avais plus qu'à m'agenouiller devant cette offrande pour y glisser mon visage, mes lèvres, ma langue ; et faire opposition de ma main posée sur son cul. Il me semble que j'ai rapidement entendu ses premiers gémissements et ressenti les premières ondulations de son bassin.







Agenouillé au sol, je bandais. Je me suis relevé pour aider Lolita à terminer de se dévêtir, en lui demandant de garder ses escarpins. Puis je l'ai repoussée vers le lit sur lequel elle s'est laisser choir sans aucune résistance. C'est à ce moment-là que j'aurais dû mettre en marche mon scenario. Celui que j'avais soigneusement préparé avant qu'elle n'arrive. J'avais accroché deux cordes solides au lit supérieur de part et d'autre du notre. Ces deux cordes ne nous auront pas servi de tout notre après-midi. Mais rassurez-vous, nous avons tout de même trouvé notre plaisir autrement !


Comment ? Je ne peux plus vous le raconter en détails. Je n'aime pas trop le terme car avec Lolita il n'y a jamais d'esprit de performance, mais je me souviens que j'étais assez performant au début de nos ébats. Après une trop longue période d'abstinence et une excitation à son paroxysme, il m'est arrivé de jouir assez rapidement. Hier, ça n'a pas été le cas. Je me rappelle l'avoir limé de longues minutes et dans de multiples positions, avant d'exploser de plaisir et de la "remplir" comme elle me le demandait. Ah... comme j'aime ses mots !


Par la suite je m'assurais que Lolita aussi prenait du plaisir. C'est plutôt aisé avec elle vu qu'elle mouille en jets puissants et que j'ai même pu m'en délecter cette fois-ci en restant visage au milieu de ses cuisses. Si elle savait comme j'aime ça la voir gicler puissamment. Je sais que c'est synonyme de jouissance pour elle, et j'aime la regarder se tortiller comme un ver puis se tendre comme un arc quand sa cyprine inonde mon avant bras, parfois mon torse, mon cou, mon visage.


Du sexe, du cul, des draps souillés ; mais aussi et surtout des baisers, des caresses, et des discussions accompagnées d'un en-cas pour reprendre des forces. Nonobstant, on a bien failli être privés de dessert. Au sortir d'un nouvel orgasme, en me dégageant du corps alangui de Lolita avant que mes 95 Kg ne l'étouffent et en m'affalant sur sa droite, je me suis retrouvé dos à plat sur la Tropézienne ! Ou comment avoir un fou rire en lieu et place de ces instants de plénitude qui s'empare de nos corps et de nos esprits après l'amour, après la baise. De toute façon Lolita et moi concilions les deux.


Ensuite, ça s'est un peu gâté pour moi. Patraque depuis le début du mois d'Avril, je limite l'activité physique et je sens que mon corps me le fait payer. Il me lâche rapidement. J'étais émoussé, pour ne pas dire fatigué.

J'ai pu m'en rendre compte lorsque Lolita s'est emparée du rouleau de film plastique avec lequel je l'avais partiellement momifiée il y a quelques temps. Elle n'avait pas oublié mon envie, mon fantasme d'être à mon tour emballé. Plus pour la sensation des caresses à travers le plastique que pour l'immobilisation et la soumission. Mais oui, je voulais vivre l'expérience.

Lolita m'a recouvert du film noir. D'abord les jambes, puis le bassin en prenant soin de laisser ma queue libre. Ensuite elle m'a croisé les bras sur la poitrine et a terminé de me "cellophaner" jusqu'à hauteur des épaules. Elle n'a pas osé répondre à ma demande d'avoir le visage filmé également. Pour une première expérience de soumission, elle préférait garder une marge de sécurité. Soit.

Lolita m'a allongé sur le dos, puis elle s'est occupée de moi. Elle m'a sucé avec tant de délicatesse que j'ai vite bandé, mais quand après quelques minutes elle est venue s'empaler sur ma bite, j'ai bien senti que Popol perdait de sa vigueur. En toute bienveillance, Lolita retournait bouche grande ouverte autour de mon sexe ramollo et parvenait à me le redresser illico presto. Et puis ses doigts qui me caressent l'anus, j'en redemande !

J'étais fier et heureux de parvenir à m'abandonner aux volontés de Lolita, mais quelque chose de crucial me manquait indubitablement : mes mains sur elle.

Une expérience de passivité qui s'est avérée poussive. Mais je veux retenter l'aventure. Celle de la momification d'abord, avec un film bien plus tendu, qui rend tout mouvement strictement impossible, autre que celui de voir ma bite se dresser en dehors du plastique. Avec le corps et la tête momifié, juste mon nez et ma bouche pour respirer par de larges trous. C'est par ces larges orifices que Lolita viendra chercher du plaisir en s'asseyant sur ma gueule ; comme je lui ai demandé hier avant d'obtempérer. Comme quoi, même soumis, je donne encore des ordres. Je suis incorrigible.

Quoi qu'il en soit, je veux absolument retenter la soumission et me laisser aller à ses désirs. Les yeux bandés ça m'a beaucoup plus également. Avec le recul, je crois que c'est la première fois que Lolita me prive de la vision.

Je garde donc toujours le bon côté des choses en mémoire : il nous reste encore tellement à découvrir tous les deux. Tellement à partager. Tellement de temps ensemble et dès que possible. Je remettrai en place ces deux cordes de part et d'autre du lit.

En espérant que je serais parvenu à me retaper la cerise.


Tiens ; en parlant de "cerise", avec le temps qu'elles mettent à arriver dans le relais colis, j'espère qu'elles ne seront pas livrées en pot de confiture !

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