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sapionirique

Pince sans rire

J'ai une sainte horreur de la routine. Je ne la connais que trop depuis la naissance de mon dernier fils, c'est à dire depuis 12 ans. Aussi, quasiment à la dernière minute, je soufflais à Lolita l'idée de changer d'hôtel pour cette nouvelle rencontre coquine. Chose qu'elle accepta, comme toujours.

Ce n'était pas notre première visite dans cet établissement, mais je peux dire que nous sommes loin d'y avoir nos habitudes. J'en veux pour preuve ce moment d'attente d'un code d'accès devant le portail du parking, et les quelques secondes d'errement dans le dédale des couloirs une fois à l'intérieur pour trouver notre chambre, devant les yeux amusés des femmes de chambre.

Nous aussi ça nous a beaucoup fait rire, et déjà je me régalais du visage illuminé de bonheur que Lolita affichait. Je lui saisissais la main, l'entraînant de l'autre côté du bâtiment en lui lisant les panneaux indicateurs à haute voix. Nous étions comme des gamins; innocents et complices.


Quand la porte de la chambre s'est refermée derrière nous, nous avons davantage grandi.

Lolita s'était parée de sa superbe jupe en cuir. Un attribut qui la rend encore plus sexy qu'à l'accoutumé. Elle m'apparaissait si désirable que déjà, devant le parking au moment de venir la saluer et l'embrasser, je n'avais pu résister au besoin de caresser d'un doigt son joli collant noir alors qu'elle demeurait au volant, et même entrouvrir encore davantage le zip pour plaquer ma main à l'intérieur de sa cuisse.


Bref, debouts face à face à côté du lit, nous nous sommes effeuillés pour finir nus. Seule Lolita gardait sa jupe en cuir et rien d'autre.

Je l'ai soulevée. Ses jambes ont enserré ma taille. Mes mains se sont agrippées à son cul, et d'un coup de reins je m'immiscais en elle pour la baiser contre le crépi du mur.

Je n'ai pas trop insisté alors qu'elle semblait y prendre déjà beaucoup de plaisir. La faute à cette baguette métallique située à hauteur de tête et contre laquelle j'entendais son crâne taper à chacun de mes coups de butoir. Rien à voir avec l'inconfort recherché du mur contre laquelle je la culbutais.

J'ai reculé d'un pas et me suis surpris à parvenir à la soulever par les fesses pour l'embrocher de plus bel, sans appuis. Lolita s'accrochait comme une arapède. Et bien vite, j'ai atteint les limites que m'imposent mon manque de condition physique du moment. J'ai donc déposé Lolita sur le lit pour venir me glisser sur elle et continuer de l'honorer comme elle le mérite ; avec les moyens qui sont les miens.

Bien évidemment, j'ai rapidement jouis. Mais je n'en ai pas culpabilisé pour autant. Il me semble que j'ai juste tenté d'interrompre le coït en me redressant d'un coup pour me presser le gland vigoureusement (il paraît que ça fonctionne), mais qu'en se faisant, je redecouvrais le sexe offert de Lolita recouvert négligemment de sa jupe. Je n'ai pas pincé ma bite, je me suis branlé. Et en 2 ou 3 allers-retours furtifs, j'ai balancé la purée sur le cuir d'agneau. Mon orgasme était si puissant et si soudain que j'imaginais juter sur son ventre, et même sur ses seins. En vain.


Ce fut l'heure de notre premier verre d'eau je crois. Et vous ne le croirez peut être pas, mais je gardais une idée fixe en tête à ce moment là : je venais de prendre mon pied en égoïste ; à Lolita de monter au Nirvana.

Et dès que ma période réfractaire se fut dissipée lors de nombreux échanges auquels je prends également plaisir, je m'y suis attelé. Je ne vois pas l'amour autrement que dans le partage des plaisirs. Aucun des partenaires ne doit se sentir lésé. L'orgasme simultané existe, nous n'étions pas loin d'y parvenir autrefois, mais il ne doit pas non plus être un but. Le plaisir se trouve aussi et surtout dans le laissé aller. Un domaine dans lequel on excelle Lolita et moi.


Alors qu'une de nos discussions touchait à sa fin, et que mes mains caressaient les fesses de Lolita, mes doigts sont venus titiller ses petites lèvres. Puis ils ont disparus entre ses cuisses. Lolita se laissait bercer par mes divins massages tout en retenus, et je m'apliquais pour l'embrasser à pleine bouche, pour lui gober la langue, et lui mordre le lobe d'oreille.

Nos respirations se sont accélérées. Lolita a saisi ma queue dans sa main droite pour commencer à me branler avec ardeur. J'accentuais donc mes mouvements masturbatoires pour l'amener à la jouissance.

Celle qu'elle adore. Celle dont elle dit qu'il n'y a qu'avec moi qu'elle a connu ça. Celle qui mouille nos draps si délicieusement qu'à la fin de l'après midi on s'amuse à chercher un petit coin au sec !


Quand Lolita a giclé, elle ne veut qu'une chose ensuite : ma queue. Et elle l'exprime si clairement en me jetant un regard incandescent qu'il m'est difficile de ne pas accéder à sa requête. Enfin, pour dire vrai, je n'ai pas eu mon mot à dire. Elle s'est redressée pour venir s'assoir sur mon pieu dressé. De côté. Puis de dos. Quelle vue époustouflante que d'admirer son cul écartelé par mes deux mains puissantes, et ma bite qui s'y engouffre pendant qu'elle gémit des délices que nous nous offrons.


Vous ne m'en voudrez pas de ne pas analyser chaque étape de nos parties de jambes en l'air. Je ne vois défiler que des flashs, des images qui me resteront, telles de belles photographies à ajouter à notre album.


Je me revois ensuite à genou à côté du lit, en train de brouter à pleine bouche Lolita. Je me souviens les parfums et le goût de son miel. Je me rappelle avoir saisi son gode-ventouse. Celui d'une taille plus que raisonnable. Et de l'avoir branlée avec, alors que ma bouche et ma langue ne décollaient plus de son clitoris.


Ce que j'apprécie beaucoup également, ce sont nos moments "câlins". De longues minutes où nous restons collés l'un à l'autre. Où nos mains se posent sur nos corps, y glissent. Juste Lolita et moi. Plus rien autour.





Il me restait à présenter à Mon Amoureuse le fruit de ma création. Un petit jouet sexuel, bien évidemment, construit de mes petites mains pour répondre à mes propres fantasmes. Un peu d'égoïsme c'est également permis pour pimenter le sexe.

J'ai donc confectionné pour Lolita un long chapelet d'une vingtaine de perles de 3cm de diamètre, enfilées sur une corde tressée bien solide.

En réalisant cet objet, je me suis laissé aller à imaginer une, puis 2, 3, peut-être 4 perles, disparaitre dans ses entrailles. Peut être plus encore dans son cul. Histoire de bien lui remplir ses orifices et la voir à nouveau gicler abondamment sous mes coups de langue alors que je m'amuse à extraire les perles une a une, tantôt de son séant, tantôt de son sexe au summum de l'excitation.

Je suis sûr que j'ai bandé tout le temps de la confection de cet objet.


Alors que nous nous étions glissés sous la couette, seul endroit encore sec du lit, je demandais à Lolita d'enfiler un masque occultant sur ses yeux. Puis je récupérais le chapelet avant de me glisser tête-bêche auprès de Lolita. Je lui posais le jouet sur la cuisse afin qu'elle ait une idée de la surprise que je lui réservais, mais elle n'y parvint pas totalement. Puis je réchauffais les grosses perles de mes mains, je les suçais. Et enfin, je lui glissais la première dans le con. Puis la seconde. La troisième. Je ne cessais de lui titiller le détonateur, de laisser glisser de réguliers filets de salive sur les prochaines perles en attente des trésors de Lolita.

Elle ronronnait. Son bassin ondulait, à la recherche de sensations encore plus fortes. Quand tout à coup j'entendis un "AÏE !" aigu de douleur !

Je stoppais tout. Immobile, j'essayais d'analyser au plus vite la provenance du soucis, pour ne pas dire de ma bévue.

La solution m'est vite apparue : je venais de pincer une des deux petites lèvres de Lolita entre deux perles !

Quel goujat ! Et je me confondais en excuses immédiatement.

Je reprenais mon petit manège érotique avec encore davantage d'application, mais j'avais quelque peu enrayé la magie.

Lolita trouva sur le champ la solution. De sa voix rassurante elle me dit : "Je peux te sucer ?"

Mais quelle question !!!

Quelques minutes plus tard, j'étais debout au bord du lit et Lolita les poignets tenus serrés dans son dos, tête dans le matelas, le cul offert à mon pieu qui venait la percuter. J'en profitais pour lui imprimer la marque rouge de mes phallanges sur sa peau fine et douce. Je la baisais aussi plus langoureusement, glissant en elle lentement en me délectant de mes couilles qui claquent sur son Mont de Vénus.

J'étais cependant déjà émoussé de nos galipettes depuis le début d'après midi. Popol montrait des signes de fatigue.

Et je ne sais plus quel tour de magie a réussi à sortir Lolita, mais elle a trouvé la recette pour que je retrouve quelque énergie et ce dont je me souviens c'est que j'ai eu mon plus bel orgasme à cet instant. Un coït fusionnel comme je n'en ai qu'avec Lolita. Je crois que je peux dire que c'est réciproque.


Nous retrouvions nos esprits tranquillement en abusant des câlins peau contre peau, des caresses et des regards amoureux.

Chacun de nous deux ayant conscience que l'heure de nous séparer approchait.

Le moment où j'ai envie de lui dire de rester ici pour la nuit, pour demain, pour toujours. Et qu'au final je ne l'invite qu'à me rejoindre sous la douche puis à nous rhabiller.


Mais toujours avec le sourire ! Surtout quand Lolita met sa culotte à l'envers !

J'aime la regarder s'habiller avant que l'on se quitte. Elle ne le sait peut-être pas, mais j'adore les contours gonflés de son sexe rassasié mis en valeur pas l'étoffe moulante. C'est très excitant. Au point que je ne sais même plus si j'ai bien récupéré, avant de quitter notre chambre, la belle paire de chaussettes qu'elle a eu la gentillesse de m'offrir, ou pas.


Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons sur le parking de l'hôtel pour une dernière étreinte, les derniers baisers. Nous allons retrouver elle et moi dans quelques minutes notre vie monotone et sans saveur. Mais l'adultère a cette force de nous faire planer de longues heures après s'être quittés ; comme le chantait si bien Plastic Bertrand.

Et à bien y réfléchir, nous n'avons pas que "planer"en commun lui et moi.









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