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sapionirique

Pour la peine, on leur a pourri les draps

Il me semble qu'il y a de plus en plus d'impatience de notre part entre chaque rendez-vous. La fréquence de nos rencontres ne suffirait-elle pas à répondre à nos besoins, nos envies, nos désirs ? Ou est-ce tout simplement l'expérience d'hier qui a ajouté à notre frustration de ne pouvoir nous voir plus souvent ?

Premier hôtel complet. D'accord, la saison estivale a commencé et les touristes étrangers sont peut-être déjà arrivés, mais quand même. Qu'est-ce que ça va donner en Juillet et Août ?! Second hôtel inaccessible. Et ce n'est pas la première fois que ça nous arrive ! On va finir par croire que cet établissement cherche à dissuader les couples illégitimes d'y venir.


Oui, c'est vrai, ces minutes passées seul dans la voiture devant le portail alors que j'imaginais très bien Lolita se démener avec un automate récalcitrant pour obtenir le code d'accès ont été longues. Très longues. J'ai même eu le temps de réfléchir à la probabilité de devoir trouver un troisième hôtel, ou en dernier recours juste un coin tranquille.

Par deux fois j'ai eu le bonheur de la voir descendre de la voiture dans toute son élégance naturelle. La regarder marcher en contournant la barrière, sa petite robe légère virevoltant au sommet de ses cuisses sur lesquelles j'avais déjà posé la pulpe de mes doigts, puis ma main.

Deux fois je l'ai contemplée pour son retour à notre véhicule, l'esprit à ce que nous devrions être en train de faire à l'heure qu'il était, plutôt que de cuire en plein soleil.

Au téléphone, Lolita a fini par obtenir le code d'accès vers le septième ciel.


La chambre était fraîche. Elle n'allait pas le rester bien longtemps.


D'abord je me déshabillais immédiatement, ma façon à moi d'évacuer la chaleur accumulée. Lolita quant à elle s'abreuvait. Puis se tournait vers moi. Nu. Mon verre d'eau était servi. Je n'aurais pas l'opportunité de m'en saisir. J'enlaçais plutôt mon amoureuse, puis faisais glisser sa culotte jusqu'à ses chevilles. Elle venait ensuite se coller à moi. Se frotter. Sexe contre sexe. Puis elle a pris ses distances. Plus j'essayais de me rapprocher, plus elle me repoussait. Petit jeu divin où je découvrais l'impudique derrière son sourire angélique et ses yeux coquins.

Elle se déshabilla, puis me plaqua contre le mur. Je la vis ensuite s'accroupir et se saisir de ma queue tendue pour la prendre en bouche avec volupté. J'osais alors me pencher pour venir lui dégrafer son soutien-gorge entre ses omoplates. Puis j'empoignais ses cheveux tous courts en m'imaginant l'attirer encore plus vers mon sexe afin qu'elle l'avale au plus profond de sa gorge. Un bon fantasme de film porno auquel je suis en fait bien incapable de me résoudre. Mais rien que de saisir ses cheveux me fait bander encore davantage si tant est que ce soit possible vu la dextérité de ma suceuse pour ce genre de prouesse.

Après quelques minutes, elle s'est relevée, remontant sa langue de ma bite jusqu'à ma bouche, s'attardant quelques secondes sur mes seins pour les mordiller.


Le ton de l'après-midi était donné. Celui de la lubricité. Et j'avais bien l'intention d'y mettre ma touche... de piment !

J'ai serré fort Lolita dans mes bras. Elle s'est accrochée à son tour, et j'ai senti ses jambes s'enrouler autour de mes hanches et ses escarpins se croiser derrière mes fesses. Mes mains se sont posées sur les siennes, et quand je les ai écartées, nos sexes se sont emboités.

J'aurais aimé pouvoir tenir cette position de la Courtisane, mais mon état physique ne me l'a pas permis plus de quelques minutes (secondes ?). L'après-midi ne faisait que commencer, autant en garder sous la pédale.

Je déposais Lolita sur le lit. Elle se débarrassait de ses escarpins.

J'aurais pu ensuite m'allonger entre ses cuisses, mais j'optais pour le faire sur son coté, avec l'idée ; que dis-je : "le souhait", voire "l'objectif" ; de la faire grimper au rideau en tout premier lieu. Parce qu'elle le mérite, tout simplement. Parce que je me sens redevable de longs mois de convalescence où je n'ai peut-être pas été très altruiste et généreux.

Alors je l'ai aimé avec toute l'attention qu'il m'est possible de donner. Et elle me le rendait aussitôt. Nous le sentions au travers de nos baisers, de nos caresses, de nos regards. Puis de nos soupirs.

J'ai lentement glissé ma main entre ses cuisses offertes de façon obscène. Elle savait où je voulais en venir. Alors j'ai moi aussi joué à la faire languir. Doucement j'entourais le capuchon de son clitoris de la pulpe de mon index, tandis que du majeur et de l'annulaire je lui écartais les lèvres. Je sentais ses baisers devenir plus fougueux encore, son corps commençait à se tendre parfois. Alors je la fouillais un peu plus, sans heurts, enveloppant progressivement mes doigts de son nectar. Puis je glissais enfin mon majeur pour poursuivre l'exploration. Mon index prenait sa suite et je devais désormais poser la paume de ma main sur son pubis pour que le rodéo en préparation se termine en apothéose. Le souffle irrégulier, les yeux mi-clos, les langues entremêlées et les lèvres rouges d'excitation ; nous commencions à perdre le sens des réalités. Je sentais les doigts de Lolita serrer de plus en plus fort ma queue collée contre sa hanche. Mon annulaire rejoignait ses complices. Complices du vice. Et c'est avec davantage d'énergie que je stimulais désormais son appendice. D'amoureux transit, je me muais en baiseur dépravé. Je branlais frénétiquement Lolita mais de manière tout à fait calculée. Et soudain j'ai senti ses reins s'arquebouter, sa respiration se couper, et j'ai su ce qu'il me restait à faire pour recevoir son jus au milieu de ma paume lorsque je la décollais de son Mont de Vénus. Un jet puissant et chaud m'inondait alors l'avant-bras et mouillait le duvet. Une merveille qui m'émeut au plus haut point. Parce que je sais à quel point Lolita sait s'abandonner pour jouir.

Si vous saviez comme elle est encore plus belle quand elle jouit.

J'étais excité au plus haut point. Excité par la vision qu'elle m'offrait, excité par l'idée que son sexe était à ce moment là des plus sensibles aux stimulations. Des plus serrés aussi. Et je n'avais plus qu'une obsession : y glisser ma queue toute gonflée.

Je crois que je ne me suis pas fait prier. Lolita non plus. Je crois aussi que je l'ai déglinguée.

Une jambe passée au-dessus de mon bras droit bien en appui, son cul bien relevé, elle se retrouvait coincée et à la merci de mes assauts, de mes coups de butoirs.


Quand j'ai retrouvé mes esprits, je me suis jeté sur mon verre d'eau toujours posé sur la petite table à côté du lit. Je dégoulinais. Ensuite nous avons ouvert nos cadeaux. Le début du mois de juin y est propice. Et nous nous sommes rallongés sur le lit, sans oublier cette fois de replier la couette sur sa moitié, histoire d'être un minimum au sec.


Instants "câlins". Complicité réciproque. Des moments où je l'écoute tout en la regardant dans les moindres détails. Nous sommes si proches, nous sommes si collés, elle occupe tout mon champ visuel, et je m'en gargarise. On se caresse, on se masse, on se chatouille, et au final on s'excite à nouveau.

Comme souvent, nous n'avons pas réellement besoin de tous les jouets qui remplissent nos sacs, ni même du "truc" posé au pied du lit et qui y restera tout l'après-midi finalement. En revanche, c'est bien de savoir qu'on a tout sous la main aussi. Et je serais d'avis de vider nos sacs sur le lit dès que l'on prend possession de la chambre. En cas de nécessité, d'idée fulgurante, il n'y a juste qu'à tendre le bras.


Sur ce coup, c'est Lolita qui a dégainé la première ! Semblant presque réclamer son plug. Mais qu'à cela ne tienne Ma Beauté. Et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, je lui plantais le stimulateur anal dans le cul et continuais de l'honorer en une levrette endiablée. Quel délice de sentir ses doigts fins s'enrouler autour de mes couilles en divins massages ! Quel bonheur de la culbuter ainsi, mes mains saisissant ses hanches, puis ses poignets pour l'attirer encore davantage à contre-sens de mes assauts. Quelle extase de voir ma queue toute entière la pénétrer, disparaitre dans ses entrailles, et imaginer qu'elle lui remplit le ventre de douceurs et d'(h)ardeurs.


Un peu plus tard, alors que presque sans y réfléchir je lui titillais à nouveau le mille-feuille, je stoppais mes caresses manuelles (et mes papotages par la même occasion) pour enchaîner avec des caresses buccales ! Tête-bêche, mais allongé à plat ventre à ses côtés, je l'empêchais ainsi d'être tenté par une nouvelle fellation. Je me délectais égoïstement de toute son anatomie la plus intime tout en ayant repris l'initiative d'y remettre les doigts. Elle n'avait plus qu'à se laisser aller, lâcher prise.


J'avais secrètement l'envie qu'elle me gicle dans la bouche. Peut-être un peu émoussée, ou bien plus certainement ne m'y suis-je pas pris de la bonne manière, je n'ai pas eu le bénéfice d'un bon jet de son jus en pleine gueule, mais son fruit bien mûr et défendu était bien assez juteux pour que ma langue aille y laper avec acharnement afin de ne pas en perdre une goutte.


Finalement, je ne sais plus combien de fois je me suis écroulé dans les draps mouillés en me disant que j'étais heureux. Drogué aux parties de jambes en l'air avec Lolita ; shooté par son amour. Je pourrais mourir juste là. N'appelle-t'on pas "l'orgasme" la "petite mort" également ? Je m'abstiens cependant.


Lolita a regardé sa montre. L'après-midi touchait à sa fin. L'heure était venue de retourner à nos vies plates et monotones, à l'image de la "Mer Méditerranée", alors que nous sortions tous les deux d'un fabuleux voyage dans le "Quatrième Rugissant".


Néanmoins mon plus beau tour du monde, il est entre ses bras.




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