Le hasard d'une rencontre tient finalement à peu de choses. Pour ce nouveau rendez-vous coquin avec Lolita, il s'en est fallu d'une paire de chaînes-neige.
Pour me rendre en Savoie, j'avais la possibilité de passer par l'Italie où cet équipement est obligatoire, notamment dans la Vallée d'Aoste. En France, les chaussettes-neige suffisent. Comme je ne suis équipé que des secondes, j'ai donc pu m'organiser pour m'approcher de Lolita et faire une petite pause dans ses bras après 2 heures de conduite.
Le code de la route ne spécifie pas quel genre de pause on doit faire ; n'est-ce-pas ?!
On s'est retrouvé à l'hôtel à 16h00, et nous avions trois heures devant nous avant que je ne reprenne la route sans éveiller les soupçons de ma famille. Comme toujours, exceptées les surprises de dernières minutes, Lolita disposait d'un alibi professionnel redoutable pour faire croire à la sienne qu'elle travaillait. Alors que finalement non.
Cette fois-ci, elle était plutôt en train de patienter dans la chambre, les yeux bandés, en lingerie fine allongée sur le lit, avec son jouet connecté entre les cuisses ; alors que je sortais à peine de ma voiture sur le parking, et lui donnais les premières prémices de plaisir via mon smartphone.
Quelques minutes plus tard, je composais le code d'accès à notre nid d'amour.
Je n'ai pas respecté mon scénario. Il y était écrit que je devais rentrer dans la chambre, poser mes affaires, m'y déshabiller, sortir mon smartphone et réaliser quelques photos de Lolita déjà frétillante de désir ; sans lui adresser le moindre mot, sans la toucher.
Je n'ai pas pu garder le silence. Je n'ai pas pu la mettre dans l'inconfort de l'attente, dans le doute de qui est vraiment venu la rejoindre, si je suis entré seul ou accompagné. D'un autre homme ; d'une autre femme. Ou si je la retrouve avec un nouveau jouet ou un nouvel instrument de torture.
J'ai répondu à sa première question. Je suis poli et bien élevé. Puis je suis venu l'embrasser têtes bêches. Ce fut déjà un délicieux baisers. Puis j'ai posé ma main sur le vibromasseur qui répondait toujours aux ordres de mon téléphone, et j'ai appuyé sur sa vulve. Lolita commençait à chercher mon pantalon en tâtonnant pour le déboutonner et en sortir ce qui la réclamait : mon sexe dur.
Je réalisais alors que mon scénario avait déjà pris quelques coups de canif et je me ressaisissais en la repoussant fermement. Je me devais de revenir dans les droites lignes de ce que j'avais prévu et fantasmé depuis que je savais notre rencontre possible.
Le sac d'ustensiles, de cordes, de sex-toys, de menottes était posé sur le lit. Je l'ai retourné et vidé sur les draps. J'ai saisi les menottes de poignets et de chevilles. Entre deux caresses, j'ai positionné Lolita en position de levrette, en lui attachant les poignets aux chevilles les bras tendus entre ses genoux, tête posée sur la couette. Les fesses tournées au bord du lit, elle était ainsi immobilisée et s'offrait à moi.
Je lui bouffé le cul. J'y ai bavé ; avec les vibrations de son vibromasseur sous le menton. Puis j'ai attrapé son plug glacé déposé à proximité et l'ai placé dans ma bouche pour tenter de le réchauffer au plus vite, tout en continuant de lui caresser l'entrecuisses. Quelques minutes plus tard, l'objet métallique disparaissait dans son séant et je m'amusais de le sortir et le rentrer à la force de mes dents. Mon visage aux premières loges, attentif aux moindres mouvements de Lolita, mais aussi concentré sur ses parfums de luxure.
Je n'avais plus qu'une envie, une envie égoïste : commencer par une belle sodomie. Jouir dans son cul, l'inonder. Faire en sorte qu'assise dans sa voiture sur le chemin du retour mon jus lui tâche encore la culotte. Qu'arrivée à son domicile, prise par ses occupations quotidiennes, elle sente encore l'humidité de mon foutre lui couler entre les fesses.
Comme un pied de nez à nos vies sans saveur, faire en sorte que remplir un lave-vaisselle ou plier du linge avec ce qui reste sur soi de stupre, rende les corvées beaucoup plus agréables.
Telles étaient mes pensées au moment où, avec application, mon gland tentait de prendre la place de son plug. Pensées lubriques et paillardes qui ont participé à ma surexcitation. J'ai joui précocement, sans avoir le temps de lui fourrer l'intégralité de mon pieu ; sans sentir mes testicules venir lui percuter le renoncule dans un claquement net et rythmé.
J'ai éjaculé partout sauf dans son fondement.
En revanche, je me suis régalé de découvrir ma crème étalée au sommet de la raie de son cul, dégouliner entre ses fesses, glisser sur son périnée et remplir les plis entre ses petites lèvres et son sextoy encore en train de vibrer.
C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que mes doigts feraient tout aussi bien l'affaire que l'objet vibrant, et qu'avec un peu d'application, je pourrais les enduire de mon sperme encore chaud pour le déposer dans ses entrailles. J'ai retourné Lolita sur le dos sans rien détacher de ses liens. Allongé sur son flanc droit, je me suis efforcé de lui branler le con comme elle aime, mais j'ai cru comprendre assez rapidement que les menottes l'indisposaient ou que la position n'était pas si excitante que cela et l'empêchait de se laisser aller au plaisir de la jouissance.
Je la libérais donc de ses entraves. J'avais soif, Lolita aussi. C'était l'heure de la vraie pause du conducteur. Elle n'a pas duré.
Les discussions et les câlins serrés que nous avions commencé se sont vite mués en nouveaux coïts. Tous plus palpitants les uns que les autres.
Entre deux ou trois tentatives de Lolita pour marquer ma poitrine de suçons, nous échangions, nous plaisantions, nous jouions ; comme des enfants. Heureux d'être ensemble tout simplement.
Quatre jours sont passés depuis et ma mémoire me fait défaut. Certainement du fait que je suis de plus en plus libéré avec Lolita, que je réfléchis beaucoup moins à mes actes, que j'analyse moins l'instant présent et que je prends pleinement mon plaisir là où Lolita m'y emmène.
Je sais aujourd'hui sans crainte de paraître égoïste que ce plaisir est partagé, que Lolita aussi se laisse aller. Nous commençons à si bien nous connaître, qu'il va falloir commencer à penser à éviter la routine. D'où mes bribes de scénarii, même s'ils ne sont jamais suivi jusqu'à leur terme.
L'heure avançait, et les draps ne me paraissaient pas assez humides. Je me sentais assez émoussé, mais je décidais de m'occuper à nouveau de Mon Amoureuse. De lui porter l'estocade.
Une nouvelle fois, mon visage plongeait entre ses cuisses et je m'emparais du plus volumineux de ses godemichets pour la pénétrer d'abord lentement. Ma langue ne cessait de jouer avec le bulbe de son clitoris, et je m'attachais à saliver sur tout son sexe pour maintenir un degré de lubrification maximum.
Rapidement, j'ai pu m'abstenir. J'ai commencé à sentir Lolita se cambrer sous mon poids, puis elle s'est soudainement emparée de ma queue pour l'avaler toute entière. J'ai su que j'étais sur la bonne voie.
J'ai accentué la rapidité et l'amplitude de mes mouvements de va-et-vient et le gode est devenu tout brillant. Je sentais le ventre de Lolita le presser si fort qu'elle aurait pu l'éjecter si je n'avais pas pris garde de le serrer fort dans ma main. Je sentais aussi sa bouche me pomper avec avidité et certainement ses doigts fins et délicats me serrer la base de la queue ou les couilles. Elle n'hésite pas non plus à glisser un doigt coquin et délicat sur mon anus, elle sait que j'y suis très sensible.
C'était très bon de la découvrir très gourmande de mon pieu à ce moment précis, et de distinguer tout le plaisir qu'elle y prenait rien qu'à la couleur des lèvres de sa chatte et des petits jets de cyprine qui s'en échappaient.
Je m'en délectais.
Comme à notre habitude, nous nous sommes retrouvés sous la douche pour d'ultimes caresses, avant de nous rhabiller et de quitter les lieux. Quatre heures de route m'attendaient. Quatre heures à planer sur mon petit nuage de bonheur.
Je crois que Lolita aussi a son petit nuage. Il s'agit du même que moi.
Notre nuage.
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