top of page
Rechercher
sapionirique

Météo idéale pour sortir un minou

Hier, 11h15. Je venais de rouler pendant une petite heure vers l'Ouest, avec des pensées vers Lolita, derrière son volant pour un peu plus de temps, et vers l'Est.

Impatient ? Oui ! Nous avions rendez-vous pour 11h45, et il n'est pas rare qu'elle soit un peu en retard. J'aime la taquiner à ce sujet, moi qui suis toujours en avance. Et je l'étais donc encore.

Quand je patiente, j'ai faim. Je crois que mon cerveau a migré dans mon estomac. Je me suis donc rendu dans le centre commercial tout proche pour y acheter un tout petit encas. En rejoignant la caisse, j'empruntais le rayon "hygiène", et rapidement mes fantasmes remontaient à la surface. J'ajoutais à ma liste de course, en plus des petits cannelés, des rasoirs jetables, de la mousse à raser, et un tube de vaseline. Il faut toujours avoir de la vaseline pour les rendez-vous coquins !

J'ai mangé derrière mon volant et surveillé autour de moi si - par le plus malchanceux des hasards - mes beaux-parents n'auraient pas eu l'idée de dernière minute de venir réparer un oubli et visiter le magasin à quelques mètres. Mais non, ce ne fût pas le cas.

Lolita est arrivée à l'heure. Je la voyais se garer alors que la conductrice d'un fourgon garé juste à côté de moi ne parvenait pas à quitter sa place. Une jolie conductrice d'ailleurs, et très aimable en plus d'être souriante. J'ai dû bouger ma voiture, et je me suis inquiété que Lolita imagine que je m'enfuis juste devant elle.

Bref, quelques minutes plus tard j'étais à nouveau garé et sorti de mon véhicule pour l'accueillir.

Et le monde se vidait soudain autour de moi.

Midi. L'heure du déjeuner. Mais avaler les cannelés allait me permettre de tenir encore un petit bout de temps. Lolita montait sur mon siège passager et nous prenions la route vers le bord de mer. J'avais un peu étudié sur le Net les multiples solutions de restauration dans cette cité touristique, et repéré deux ou trois adresses ouvertes.

Arrivés sur place après moultes déviations et travaux (et manque de concentration de ma part aussi !), il s'avérait que tous les restaurants de la place étaient fermés ! Je ne remercie pas Google et TripAdvisor sur ce coup-là.

Heureusement, Lolita reconnaissait l'endroit pour y avoir séjourné en famille avant qu'elle et moi ne nous connaissions. Ses souvenirs étaient donc ravivés, effaçant mon inquiétude pour trouver un établissement ouvert. Et surtout correct.

Bien évidemment, j'avais effectué des recherches tous azimuts. Nous poursuivions donc notre quête d'un restaurant potable en suivant le bord de mer. Je garais ma voiture au port de la ville suivante. Un endroit bondé de touristes l'été ; quasiment désertique hier. Mais nous y avons trouvé une petite brasserie-tapas où de confortables canapés nous attendaient, baignés de soleil en terrasse. On s'y est installé face aux yachts tous plus rutilants les uns que les autres.

Comme le déclarait Lolita avec une pointe d'humour :

Y'a plus qu'à faire notre marché !

Nous passions commande. L'endroit était calme et quelques personnes étaient installées autour de nous. Nous pouvions discuter tranquillement de choses et d'autres. De coquineries mais pas que. Nous pouvions nous serrez l'un contre l'autre, nous embrasser, nous caresser comme le feraient tous les amoureux du monde.

Lolita était vêtue d'une jolie jupe zippée et courte en cuir que je lui avais offert. Un petit top avec une encolure bien large et une petite veste noire. Avec ses petits escarpins et sa paire de collants, je la trouvais irrésistible. J'adore quand elle porte les petits cadeaux que je lui fais. Ça m'émeut.

Et ému je l'étais encore plus lorsqu'au détour d'un regard plongeant dans son décolleté je devinais un petit nœud rose au centre de son soutien-gorge. J’étais surpris aussi car je n'arrivais pas à identifier de quelle lingerie il s'agissait. Aurais-je perdu la mémoire ? D'autant que Lolita me confirmait qu'il s'agissait bien d'une de mes offrandes.

S'ensuivait un petit jeu de devinettes complices pour que je finisse par comprendre qu'elle portait l'un de mes derniers présents. Une blague potache pour moi, un clin d'œil après avoir eu une discussion au téléphone quelques jours avant cet achat.

Lolita portait un soutien-gorge demi-bonnet - pour ne pas dire "sans bonnet du tout" ! - et la culotte en satin rose assortie. Culotte ouverte bien évidemment.

Dès que j'eus retrouvé la mémoire, elle s'empressa de m'indiquer avec complicité qu'elle portait non pas une paire de collants, mais des bas.

Bref, sous cette magnifique jupe en cuir, Lolita se promenait le minou à l'air !

Rapidement, mon pantalon devenait un peu trop étroit. Et mon cerveau fumait de tous les fantasmes que cela déclenchait. Je demandais à Lolita de dézipper un peu plus la grosse fermeture éclair de sa jupe ; histoire de m'émoustiller encore davantage. J'avais des envies de passer tout de suite ma main dessous. Mais je m'abstenais. Je ne pense pas que les clients alentours auraient pu remarquer quoique ce soit, mais je ne voulais surtout pas incommoder ma Chérie. Elle venait simplement de fixer une idée dans mon crâne, et j'allais devoir patienter pour la mettre à exécution.

Nous étions servis. Du pain tiède, de quoi les remplir d'houmous, de tartare de tomates, d'artichauds et autres condiments ; un verre de vin blanc et une bière Belge pour arroser le tout. Nous n'avons pas tout mangé. Pas que nous étions pressés de quitter cette terrasse ensoleillée, non ; il y en avait simplement trop pour deux.

Et puis la bière a fait son effet. Il a fallu que je me rende aux toilettes. Pour uriner certes, mais surtout pour constater qu'effectivement mon boxer était humide et mon gland brillant.

Tout en me séchant les mains, je revenais vers ma ravissante Lolita, en veillant à ce qu'il n'y ait pas un badaud en face en train de se rincer l'œil de son entrecuisse. Pas que je sois jaloux, mais quitte à ce qu'on titille mes instincts les plus primaires, j'aimerais avoir la primeur.


Elle était en train de regarder son smartphone, et j'ai vite compris que quelque chose n'allait pas. Lolita venait d'apprendre l'hospitalisation d'un membre de sa famille éloignée. Mais connaissant son empathie naturelle, j'ai vite compris qu'elle était affectée par la sombre nouvelle.

Quand on sextote, je n'ai d'autre choix que de lui écrire "Câlins" accompagné d'un émoticon. Là, mes bras se sont enroulés instinctivement autour de ses épaules, sa tête est venue se blottir contre ma poitrine, et je l'ai serrée fort. Un vrai câlin. De ceux qui n'ont pas besoin de mots.

J'ai soumis à Lolita l'idée qu'elle rentre chez elle pour retrouver les siens, pour appeler sa famille ; bref pour faire ce qu'elle fait habituellement. Elle refusa. Excepté attendre des nouvelles, elle n'avait rien d'autre à faire. Autant peut-être que cette attente se fasse avec moi. En ayant des pensées plus positives.

Nous avons commandé un café et payé la note. Je ne savais pas vraiment le fond des pensées de Lolita. Elle était affectée, c’est une certitude, mais nous étions sur le chemin de l’hôtel et je ne mesurais pas quelle idée prenait le dessus dans son subconscient. J’étais partagé.

Main dans la main, nous sommes retournés à mon véhicule, et en démarrant le moteur, je me suis dit que ça se déciderait dans la voiture. De toute façon le véhicule de Lolita était garée à quelques mètres de l’hôtel. Quelle que soit sa décision, je m’y serais plié bien volontiers.

Lolita me laissait alors le temps de sortir de la ville et son trafic. Quand nous nous sommes retrouvés sur une route plus calme, j'ai soudain senti sa main se poser sur mon sexe à travers le pantalon. Je crois qu’il n’y avait plus d’ambiguïté sur la direction que nous souhaitions prendre réellement.

Evidemment, j'ai repensé à la fois où je lui avais demandé de me sucer tout en conduisant. Cette fois-là je me suis abstenu. Je n'aime pas les habitudes. Mais si elle en avait eu l'initiative, je crois que j'aurais eu un mal de chien à refuser.

Je me suis laisser aller aux délices de ses caresses quelques minutes, puis quand enfin la route est devenue large et plus sûre, j'ai remonté encore davantage le zip de sa jupe en cuir.





J'ai enduit mes doigts de salive et ma main est venue fouiller entre ses cuisses. J'y retrouvais son sexe chaud, offert. Lolita s'enfonçait petit-à-petit dans son siège, c'est tout juste si elle n'allait pas poser ses escarpins sur mon tableau de bord ! J'aurais aimé.

Je ne quittais cependant pas la route des yeux. En revanche, je regardais brièvement les conducteurs et conductrices des véhicules de grande taille qui nous croisaient à plus ou moins vive allure en espérant secrètement que notre petit stratagème puisse être aperçu. Un peu d'exhibitionnisme flash-éclair ; pourquoi pas ? Juste pour surprendre, pour que la voyeuse ou le voyeur qui s'ignorait s'interroge :

"Ai-je bien vu ?"

Si ce genre de petite expérience peut leur donner des idées, je m'en félicite de plus bel.


Je pourrais dire que le trajet n'a pas été assez long. Mais pour être sincère, je n'avais pas très envie que Lolita ne souille d'un beau jet de cyprine le siège où habituellement s'assoit... mon épouse. Pourtant, je crois que je pourrais être assez pervers pour imaginer que ma femme s'assoit à un endroit précis où une de ces congénères aurait joui. Une espèce de concept où la luxure pourrait s’attraper comme on attrape la Covid. Mais à bien y réfléchir, il est déjà trop tard. Et je n'y suis certainement pas étranger. La routine, les années qui passent et on change tous au long de notre vie aussi. L'indifférence qui s'installe, le manque de désir, d'affection puis d'amour. Bref, vous connaissez le refrain.

Je crois qu’on n’est jamais arrivé aussi tardivement à la chambre d'un hôtel. Mais je n'ai vraiment aucun regret. Les longues minutes passées ensemble sur les routes, à déambuler à la recherche d'un restaurant, puis à déjeuner en prenant tout notre temps ; tout ne fût que pur plaisir. De ces moments qui me font irrémédiablement penser que vivre aux côtés de Lolita au quotidien m'irait parfaitement.



Même quand, sans le vouloir, elle fait encore durer le plaisir de l'attente.

Je la revois pianoter à plusieurs reprises un code d'ouverture de l'accès au parking de l'hôtel ; sans succès. La petite lampe clignotante ne s’allumera que lorsqu’elle sera revenue vers moi de ces petits pas qui claquent sur le bitume, pour que je lui redonne le code.

Je l'aime ma blonde.

Il faut croire que de toute façon nos esprits étaient déjà tournés vers les minutes qui allaient suivre puisque de mon côté j'oubliais ma bouteille d'eau et le rouleau de cellophane professionnel qui nous est très utile pour nous initier au BDSM (Lire : "Le truc") dans le coffre de ma voiture. Re-code pour rentrer dans l'hôtel, re-code pour pénétrer dans la chambre. Il ne m'en faudra pas plus pour pénétrer Lolita ! Pour la simple et bonne raison qu'au même moment, au même instant, on a décidé tous les deux d'abandonner tous les codes.


En quelques minutes, elle était en tenue de satin rose, accroupie devant moi et la bouche pleine, tandis que je terminais d’enlever mon polo. Dès que ce fût fait, Lolita s’est collée à moi, cramponnée à mon cou, bas et escarpins entourés autour de ma taille. J'empoignais son cul ; torse nu, pantalon et slip sur les chaussettes.

J'aurais pu la plaquer contre le mur et la culbuter rapidement sans le moindre raffinement, presque avec brutalité ; je sais que ce n'est pas pour lui déplaire.

Mais voilà, je n'ai pas pris soin de me tourner vers ce mur, j'ai aperçu la petite table où elle avait posé son sac à main, son sac de jouets et tenues érotiques, et sa veste. Je l'ai déposé négligemment, ses fesses juste au bord. Sa nuque reposait sur l'angle du cadre de la fenêtre, et cet inconfort rajoutait encore à l'excitation qui était la nôtre à ce moment-là. C'est à dire à son paroxysme.

Je me souviens lui avoir fourré une énième fois deux phalanges dans le millefeuille pour m'assurer qu'elle était toujours aussi ointe, et rapidement ma queue s'y glissait. Ferme, chaude, palpitante de désir, le gland turgescent. Je l'ai baisée, tantôt en lui pinçant les tétons, tantôt en lui empoignant la poitrine, tantôt en lui serrant le cou comme pour une strangulation. Sans insister ; je sais ô combien elle souffre de douleurs aux cervicales.

Puis je me suis penché sur elle pour lui dévorer la bouche, peut-être même lui dire des mots doux, voire quelques obscénités. Je ne sais plus. Mon esprit n'était désormais plus à l'analyse. Je retiens juste égoïstement que ce fût court mais fort agréable.

Trop court pour Lolita qui était en pleine forme hier. Alors que je la soulevais de la table pour la déposer affectueusement sur le lit juste à côté, elle me réclamait à nouveau et prononçait à ce moment-là des mots qui résonnent encore dans ma tête :

"J'ai encore envie de toi..."

Oh comme j'aime ces paroles ! Mais la période réfractaire, je ne peux pas aller contre.

Lolita a alors eu l'excellente idée d'essayer son dernier cadeau, une paire de bijoux de tétons à cinq vis, qui bien serrées aurait pour but d'accentuer la sensibilité de ces deux appendices. Malheureusement, de toute l'après-midi, nous n'aurons, ni elle ni moi, réussi à installer les fameux bijoux. Pour ma part, je crois que je n'ai pas les doigts assez fins, et que le temps de visser le tout, les tétons débandent. Y compris les miens puisque Lolita a aussi essayé de me les faire porter. J'avoue que cette petite séance d'essayage n'a pas été triste non plus. Mais il y a mieux pour refaire bander, surtout une bite !

Je crois que j'ai placé mon visage entre ses cuisses pour lui brouter la chatte une première fois. Pour la branler. Pour la faire gémir. Pour l'entendre s'essouffler, ahaner. Puis pour sentir ses sphincters se serrer autour de mes doigts.

Ma bouche est venue se placer à l’intérieur de sa cuisse. Il faut croire que le parfum de sa peau quand elle s’apprête à jouir me fait faire des folies. J’ai pincé sa chair tendre entre mes lèvres, et j’ai aspiré son sang au travers du derme. Avant de me raviser quelques secondes plus tard. Mais indéniablement ce début de suçon eut l’effet escompté. Son sexe en eut assez de palpiter, de se contracter ; et je me suis régalé de le voir devenir geyser. De voir ma main inondée dans un va-et-vient de plus en plus rapide et violent. Bruits liquides perdus au milieu des râles de plaisir, bassin qui se contracte, cuisses grandes ouvertes qui vibrent, reins qui s’arque butent…

Rien que l'écrire ça me fait bander, vous imaginez donc la suite.

Lolita s'est retrouvée sur moi. Elle m'a tenu les poignets au-dessus de la tête comme pour me signifier que c'était elle désormais qui prenait les rennes. Et je me suis plié à ses désirs. Elle s'est empalée, offrant à ma vue ses petits seins sensibles sans que je ne puisse y toucher. Quelle douce torture.

J'ai cependant réussi à lui caresser doucement le ventre et les hanches avant que je ne perde peu à peu de ma virilité et que je ne débande sans en connaitre l'origine.

La panne.

Difficile de savoir ce qui se passe dans la tête d'une femme lorsqu'en plein coït son homme cesse d'avoir une érection. Si j'étais de l'autre sexe, il serait fort probable que je me pose des questions sur mon sex-appeal, sur ma faculté à provoquer le désir chez mon partenaire.

Il n'en est rien de tout cela avec Lolita. Je lui répète souvent et elle le sait, que je la trouve extrêmement belle et désirable, en plus d'être une bombe sexuelle. Une femme avec de l'esprit, de l'humour, et ouverte aux expériences. Une femme qui m'apporte un bien-être comme j'en ai peu reçu tout au long de ma vie. Ne plus bander pour elle m'attriste. Et me met la pression il faut croire. Il n'y a pourtant pas plus bienveillant que Lolita. Elle n'attend rien de plus de moi que ce que je ne peux lui offrir. Et si mon binôme cerveau-sexe me joue des tours, je me débrouille très bien sans. Nous ne sommes pas en compétition. Nous n'avons rien à nous prouver, ni à l'un ni à l'autre.

Pour tous ces mots aussi qu'elle est capable de prononcer si facilement, si naturellement ; et que j'assimile même quand ce n'est pas si aisé ; je l'aime du plus profond de mon âme.

Je n'ai pas regardé les minutes s'écouler. Pour une fois, c'est Lolita qui avait un impératif horaire. Mais une chose est sûre, à force de discuter et de penser à autre chose qu'à une bite molle, ma vigueur érectile est revenue.

Je me souviens avoir proposé un massage à ma chérie, il est parti aux oubliettes. J'en suis navré. Il faut dire que lorsque je me suis mis à califourchon sur les reins de Lolita pour lui verser un peu d'huile entre les omoplates, je me suis rappelé combien nous aimions nous "Krabouiller". Au final je me suis allongé sur son dos, puis j'ai placé mon sexe sur son joli petit cul. Quelques minutes plus tard je lui administrais une belle levrette avant qu'une nouvelle panne ne fasse sa réapparition.

Mais bordel, y'a rien de plus bandant que Lolita qui me présente sa croupe !

J'ai saisi un jouet encore présent sur le lit (je ne sais même plus à quel moment il est sorti du "sac coquin") et l'histoire s'est terminée en mode manuel.

Je me souviens également d'une autre séquence encore bien dépravée ou je suis pieds au sol le buste penché sur la délicieuse silhouette de Lolita qui offre son sexe béant à ma langue musclée (c'est l'assistante de mon dentiste qui me l'a dit).

Entre mes cuisses, je sentais les lèvres de ma dulcinée s'activer sur mon pylône, puis s'emparer de mes testicules pour les aspirer avec vigueur.

Mélange d'onctuosité et de douleur qui m'excitait alors encore davantage. Lolita était vorace et semblait vouloir tout avaler de moi.

Alors que je me risquais à un petit coup d'œil à son petit manège, histoire de constater ô combien mes couilles la mettent en appétit, je la surprenais en train de les lécher avec avidité jusqu’au moment où elle s’est mise à en croquer un avec application.

Je ne saurai expliquer comment je n'ai pas souffert. Mais mon excitation s'en ai trouvé décuplée et j'ai plongé à nouveau mon visage entre ses cuisses pour tout lui dévorer. Le moindre de ses interstices, jusqu'à son périnée et son œil solitaire que je prenais soin d'entrouvrir pour y déposer ma salive.

Je crois que si j'avais été sûr de ma forme hier, je me serais bien laissé aller à une petite sodomie appliquée.

J'ai le souvenir d'avoir terminé notre après-midi par une énième parade en missionnaire où une fois de plus nos doigts se sont entrecroisés. Lorsque c’est arrivé la première fois lors de nos ébats, nous avons joui simultanément. C’était très fort. Depuis, nous le reproduisons à l’envie, ou par instinct.

Nous avons pu nous embrasser langoureusement, nous avons pu nous susurrer des mots doux, nous caresser. Nous avons fait l'Amour.

Avec un grand "A", oui.

Lolita prend toujours sa douche aussi chaude. Et hier pendant quelques minutes on a bien cru qu'elle allait se doucher à l'eau tiède, pour ne pas dire froide.

Comme toujours, on s'y glisse à deux, avec plus ou moins de temps pour des jeux érotiques. Il est même souvent trop tard par rapport à nos timings familiaux respectifs.

Ensuite on se rhabille.

Hier j'étais amusé par un escarpin de Lolita, tombé au pied de la petite table devant la fenêtre. Celle-là même où nous avions lancé à la hâte nos hostilités concupiscentes.

À quelques centimètres, s'étalait une belle flaque de sperme. Comme j'aurais aimé que mon foutre tombe dans son soulier. Qu'il y sèche. Qu'il y demeure et y accompagne Lolita dès qu'elle porte ses escarpins.

Je suis un grand malade.

Avant de quitter la chambre, on fait une petite vérification sous les draps, au cas où un bijou, un jouet y serait caché. J'en profite toujours pour deviner les endroits du lit où les draps sont encore secs. Mon petit jeu (n)é(v)rotique.

Ensuite ce sont les "Au revoir" avant de reprendre le chemin de nos vies banales.

Avec un peu de chance, nous n'aurons pas beaucoup à attendre pour nous retrouver. J'ai demandé à Lolita de vite me rejoindre pour faire les boutiques et lui choisir son cadeau de Noël. J'ai mon idée. L'aura-t-elle devinée ? Y cèdera-t-elle ? Peux m'importe, tant que je peux la gâter, je ne m'en priverai pas.

Moi je suis gâté depuis que j'ai rencontré Lolita. Trois ans déjà…


7 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page