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sapionirique

Respecter mon scenario

Ou plutôt "Tenter de le respecter".


Vous l'aurez tous compris vous qui nous suivez désormais depuis quelques mois, Lolita & moi sommes séparés par de trop nombreux kilomètres et nos libertés volages, restreintes.

Mais hier nous avons pu nous aménager notre après-midi sans aucun empêchement de dernière minute comme c'est arrivé récemment. Nous le savons, ça fait partie des risques d'une liaison illégitime.





J'arrivais à l'hôtel et m'installais. J'allumais la climatisation. Puis je m'allongeais tout habillé sur le lit, je me remémorais le scénario imaginé depuis mon réveil, puis je réglais le volume de mes notifications sur mon smartphone. Justement, Lolita m'envoyait un message, elle venait de garer son véhicule. Quelques minutes plus tard la porte de la chambre s'ouvrait, un rayon de lumière m'illuminait, et me réchauffait l'âme comme le soleil chauffe la peau.


Je ne lui laisse jamais le temps de poser ses sacs. Sitôt la porte refermée, je me redresse du lit et je viens l'embrasser et la serrer dans mes bras. La respirer et gouter sa langue. C'est peut-être un tort. Lolita préfèrerait peut-être que je reste dans la position qui était la mienne avant son arrivée, sur le lit, en pantalon à pince et chemise blanche. Comme elle aime. Peut-être aimerait elle me sauter dessus ? La prochaine fois.


Je la laissais un peu se mettre à l'aise et poser ses bagages. Alors qu'elle me tournait le dos pour se servir un verre d'eau, je découvrais ses cheveux à nouveau coupés courts et méchés. Son cou appelait mes baisers et je ne me suis pas fait prier pour y poser mes lèvres, pour venir me coller contre son dos, pour passer mes mains autour d'elle et la serrer encore. Fort. Pour lui caresser le ventre en lui susurrant des mots doux à l'oreille. Lui saisir la poitrine, puis glisser vers son sexe.


Son verre d'eau pétillante avalé, Lolita s'est retournée face à moi. L'heure était venue de mettre en branle mon scenario. Alors que nos baisers étaient devenus fougueux et que mes caresses au niveau de son entrecuisse s'intensifiaient, Lolita me repoussait brusquement :

-"NON" ! Laisse-toi faire cette fois.

Oh. Ma Belle avait donc elle aussi échafaudé son scenario ?


J'ai vite compris qu'on allait vraiment s'amuser tous les deux. Nos moments sont toujours très complices, très coquins et nous remplissent de bonheur. Nous nous épanouissons Lolita et moi. Nous revivons. Mais excepté la nuit où j'avais prévu de tenter l'expérience de la momification (Lire : "Le truc") et où il m'avait fallu quelque peu me renseigner sur les règles de bon sens à respecter pour toute pratique BDSM, même soft ; jamais je n'ai réellement préparé un plan d'action. Je me suis toujours laissé emporter par la magie de l'instant, la magie de l'instinct. Parfois animal. Et ça nous va très bien aussi.


Je ne l'ai pas laissé entrevoir, mais à ce moment-là j'étais en pleine réflexion : Céder à Lolita et suivre son script, ou reprendre le dessus et récupérer le fil du mien ? La réponse s'imposait d'elle même assez rapidement : « Laisse-toi aller ».


Lolita est revenue vers moi le regard plus malicieux que jamais. Quand elle me regarde comme ça, je ne peux plus rien lui refuser. Elle m'a embrassé tendrement alors que je restais immobile, les bras le long du corps, n'osant pas la moindre caresse à son encontre au risque de me faire une nouvelle fois refouler.

Elle s'est collée à moi en me serrant dans ses bras. J'ai senti son sexe se frotter contre le mien. Déjà sa respiration avait changé. Ma Lolita était chaude comme la braise, et je bandais, la queue étriquée au fond de mon caleçon.

Mon Amoureuse a commencé à déboutonner ma chemise tout en continuant de faire courir ses lèvres sur les miennes, dans mon cou, puis sur ma poitrine désormais offerte. Puis d'un coup sec elle a fait glisser l'étoffe de mes épaules à mes reins. Puis invité à garder mes mains dans mon dos. Je me suis retrouvé avec une camisole.

Ses mains parcouraient mes avant-bras, mon torse, ma poitrine et ses baisers étaient de plus en plus appuyés. C'était comme si elle voulait me découvrir centimètre par centimètre et tous ces gestes étaient remplis de tendresses, d'amour.

Sans que sa bouche ne quitte ma peau, elle s'est emparée de ma boucle de ceinture, a déboutonné mon pantalon, dézippé ma fermeture éclair et abaisser le tout à mi-cuisses. J'ai senti ses doigts tous fins venir s'enrouler autour de mon pieu et commencer de lents aller-retours. Elle me gâtait, donnant priorité à mon plaisir avant le sien. Même si à bien y réfléchir, donner du plaisir en est un. Celui ou celle qui ne pense pas ainsi ne peux pas être un bon amant.

Je sentais les papillons dans mon bas-ventre être de plus en plus nombreux et battre des ailes de plus en plus vite. Comme une myriade de frottements d'ailes prêtes à s'enflammer, puis d'exploser. Je devais réagir avant de jouir. Pas maintenant.

Alors que Lolita me pinçait un téton entre ses dents, je me dégageais de ma camisole pour me saisir avec vigueur et autorité de sa tignasse et ainsi l'obliger à s'agenouiller pour me sucer. Sauf qu'au moment où elle tendait déjà avidement sa langue, je lui tirais les cheveux vers l'arrière et lisais la surprise et la frustration dans ses yeux. Je la rassurais, elle allait me sucer, mais pas sans s'être délectée du nectar pré-séminal. Je saisissais alors ma queue pour la presser de sa base vers mon gland. Une belle goutte apparaissait au méat et mon gland venait la déposer délicatement sur la pointe de la langue de Ma Suceuse. Puis je m'écartais un peu afin d'observer comme on observe un arc-en-ciel, le petit filet brillant de lubricité qui nous unissait alors.

Puis je lui enfournais ma bite.

J'adore ça, parce qu'elle adore ça. Et on le lit dans nos regards respectifs à cet instant-là. Mais les papillons étaient bien trop nombreux. Tout comme Lolita m'avait repoussé auparavant, j'en faisais de même maintenant en extirpant ma queue de sa bouche pompeuse et en lui intimant de se déshabiller seule sur le lit et de ne plus en descendre.


Lolita comprenait à son tour que moi aussi j'avais mon plan, et s'était à son tour d'obtempérer. Je m'emparais de son sac de jouets et le vidais sur le lit. Manquait son vibromasseur connecté qu'elle garde dans son sac à main pour l'avoir partout et tout le temps. Une simple demande, même loin d'elle et si elle le peut, elle enfile son gode et je donne du plaisir à Ma Polissonne.

J'autorisais donc Lolita à quitter le lit pour récupérer son jouet. Hors de question que je fouille le sac à main d'une Dame.

Ensuite, je me déshabillais en même temps qu'elle à une distance respectable pour ne pas trop la tenter. Mais c'était en vain. Elle ne demandait qu'à revenir à ma bite tendue à hauteur de ses yeux.

Enfin nus, je me retournais alors vers la table où j'avais déposé une bouteille de vin préalablement ouverte. Je remplissais deux verres et m'asseyais sur la chaise pour contempler Ma Déesse qui sans que je ne lui demande commençait à se masturber avec un regard licencieux. Sans doute la vue de mes fesses au moment de servir le rosé. Et c'était voulu !

Je lui tendais son verre et nous buvions une gorgée en silence, toujours nos regards malins croisés par-dessus le bord du verre.

Lolita était maintenant allongée sur le ventre. Je mettais en marche le vibromasseur et avant qu'il ne tremble, je l'immisçais sans résistance entre les cuisses humides de Lolita qui me tendait ses fesses. Puis je saisissais son plug anal et lui mettais dans la bouche. Pendant ce temps je prenais un malin plaisir à venir lui bouffer le cul. Quelques minutes plus tard, le plug y était planté.

J'ordonnais à Lolita de passer sur les genoux puis j'attrapais alors ses menottes et lui attachais les poignets dans le dos. Idem pour ses chevilles avec la seconde paire de liens. Puis j'attachais les quatre entraves entre elles et basculais en arrière Ma Soumise sur les coudes. Elle était à ma merci et je me délectais de lui caresser d'un doigt le visage, les seins, le ventre, le con en pleine vibrations.

J'y était presque. Manquait le masque sur les yeux pour la plonger dans l'inconnu. En quelques secondes c'était fait. Le bouquet final avec mon objet fétiche ; la pince à linge en bois. J'en plaçais une sur chacun de ses tétons et poussais mon vice encore un peu plus loin en saisissant les deux grosses lèvres de sa petite chatte pour en poser deux supplémentaires.


Je me suis relevé du lit pour contempler le spectacle. Je n'avais plus qu'à y mettre encore un peu de vice pour en faire une œuvre d'art.

Je me suis placé au niveau de sa tête renversée dans le vide et je l'ai embrassée. J'ai senti son impatience, mais mes mains voulaient sa peau, mon nez ses parfums ; et je m'enivrais égoïstement encore un peu. Lolita a senti mon sexe au-dessus de son visage quand ma main est venue lui gifler le clitoris. Pour calmer la douleur, je me suis ensuite appliqué à y dessiner de lents petits cercles humides à son sommet. Elle m'a gobé la queue.

Tous ses orifices étaient comblés et son jouet tremblait toujours au fond de ses entrailles. Bien qu'immobilisée, je voyais le corps de Ma Suppliciée onduler. Ses gémissements peinaient à sortir de sa bouche remplie par mon pieu turgescent.

Soudain, le vibromasseur connecté s'est arrêté. On ne peut pas entièrement compter sur électronique. Rapidement il a quitté sa place, et se sont mes doigts farfouilleurs qui y sont venus. D’une main je pouvais caresser le buste de Lolita, donner un petit coup au passage sur les épingles à linge autour de ses tétons pour les meurtrir. De l'autre, je la masturbais désormais ; frénétiquement.

J'étais très excité par la scène, et satisfait d'avoir pu respecter mon scenario.

Lolita mouillait de plus bel et je me suis surpris à lui planter encore plus profondément ma queue dans la gorge ; non sans lui déclencher quelques haut-le-coeurs. Je n'ai donc pas insisté, mais l'envie de voir mon gland lui déformer le gosier m'excitait encore davantage.

De mes doigts plantés entre ses cuisses, je crois que j'aurais pu la soulever tellement je la branlais maintenant violemment. Et rapidement, ce sont de magnifiques jets de cyprine que je me suis régalé à observer tandis que ma bite était aspirée de la meilleure des façons.

Je n'allais pas en rester là, bien décidé à faire jouir Ma Fontaine de Jouvence plus d'une fois.

Mon pieu a quitté sa bouche sans y jouir, et je me suis placé face à son entrejambe. Je découvrais que sous la violence de ses geysers, elle en avait expulsé son plug anal.

En chemin, je m'emparais du gode qu'elle préfère. Assez souple et courbé avec quelques protubérances, parfait pour stimuler le point G. Je lui plantais lentement entre les épingles à linge avec lesquelles je titillais encore Lolita. Puis je l'ai branlée à nouveau en lui caressant le ventre, le Mont de Vénus, la poitrine à nouveau. Je pouvais même lui donner mes doigts à sucer.

Lolita commençait à me réclamer. S'il n'y avait eu cette crampe soudaine qui est apparue à sa cuisse, il est probable que j'aurais encore un peu fait durer la frustration. La sienne, mais aussi la mienne à ce moment-là. J'avais été l'heureux bénéficiaire de deux fellations et il y a belles lurettes que les ailes de papillons étaient en combustion !

Bref, dès cette alerte, je tirais sur une boucle rapide mise en place au moment d'attacher Lolita et je la libérais de sa position inconfortable.

Mon scenario touchait à sa fin. J'enlevais les épingles, retirais les cordes, les menottes. Ma queue remplaçait le gode et en remontant le long du corps libéré de Lolita, je lui redonnais le sens de la vue en lui retirant son masque.

Je n'en pouvais plus d'attendre. J'ai joui. Jouis. Intensément. Mais je n'étais pas au bout de mes émotions.


L'heure était venue de nous restaurer. Je serai curieux de savoir combien de temps a duré notre petit jeu jusque-là. Quoiqu'il en soit, nous avions faim et soif. Nous étions trempés, tout comme le lit. Lolita et moi, c'est la mécanique des fluides. Même si le terme "mécanique" est loin d'être approprié.

Nous avons encore beaucoup échangé, discuté, et bien évidement refait l'amour à plusieurs reprises comme on sait si bien nous en donner. Sans scenario, à l'instinct pour finir ces quelques heures ensemble.

Je profitais toujours des jouets étalés partout tout autour de nous sur le lit. À un moment, je ne sais plus comment nous en sommes arrivés à cette position, mais je me suis retrouvé avec Lolita allongée sur moi, tous les deux sur le dos, et mon visage entre ses cuisses. Après lui avoir copieusement léché le minou, j'ai tendu un bras pour me saisir du gode de gros diamètre que je lui ai offert et je l'ai branlée juste sous mes yeux. Elle a senti mon sexe durcir au milieu de ses omoplates et en un petit tour de reins elle s'était mis en torsion pour venir me pomper le dard. Je lui plantais l'énorme gode encore plus profond et vigoureusement en me régalais de ses chairs distendues. Je me délectais également d'un nouveau jet de cyprine que j'attendais en plein visage, mais qui n'est finalement pas venu immédiatement.

Il est probable que nous ayons changé de position.


Aurais-je enchaîné avec ma séance frénétique de doigtée ? C'est la discipline où j'excelle ; Lolita ne vous dira pas le contraire. C'est à chaque fois la jouissance assurée et des centilitres de son fiel qui me dégoulinent entre les doigts, arrosent mes bras, parfois mon buste. Je sais parfaitement stimuler son point G et sur quelle zone faire levier de mes doigts pour le lui enfoncer comme on appuierait sur le détonateur nucléaire. À chaque fois, Mon Volcan explose ! Pourvu qu'elle ne s'en lasse jamais.


Et puis nous ne pouvions passer à côté de l'indispensable levrette. Surtout quand il y a encore une belle réserve de jouets non utilisés sur les draps. J'étais déjà en train de limer Lolita, et accessoirement de lui donner des claques sur le cul ; lorsque je me suis emparé de son plug. Le fameux objet éjecté sans mon autorisation. Oh La Vilaine ! Elle allait me le payer.

Tout en continuant de la percuter tantôt brutalement pour que "ça claque", tantôt lentement, pour chacune des aspérités de ma queue lui caresse les entrailles, je laissais glisser un filet de salive sur son œilleton, puis y glissais le plug. Je la pénétrais maintenant en tempo soutenu, et jouais avec le plug en rythme décalé.

Gémissements garantis !

Jusqu'au moment où, de voir sa lucarne briller et me faire des clins d'œil, je n'ai pas pu résister à l'appelle d'une belle sodomie. Je l'enculais et salivais dès que nécessaire en lui intimant de se branler. Je n'avais pas la volonté de cesser les réjouissances pour retrouver son jouet électronique, l'allumer, le connecter, le mettre en place, afin que Mon Amoureuse prenne encore plus de plaisir que celui de sentir ma queue dans son cul.

J'y ai jouis.


Notre dernière étreinte a été la plus émouvante. Savions-nous déjà qu'elle serait la dernière avant de nous quitter en cette fin d'après-midi ? Je ne crois pas. Quoiqu'il en soit Lolita et moi nous sommes retrouvés en position classique du missionnaire, tout en haut du lit, presque sur les oreillers (dernier endroit encore un peu sec ?), et nous avons fait l'Amour. Avec un "A" majuscule. Des ébats chargés de douceurs, de caresses, de mots doux, de "Je t'aime". Mains dans les mains au-dessus de la tête de Lolita, et nos doigts croisés. Serrés. De plus en plus fort. Une fraction de secondes, j'ai pensé : "Ses sphincters me serrent tout aussi fort". Et je me suis concentré sur l'étroitesse de son entre-jambe quand l'excitation monte à son comble. Celui-là même capable de gober un gode extralarge, désormais aussi étroit qu'un con de pucelle. Et ma queue s'y trouvait tellement bien. Je me suis délecté. Puis j'ai lâché prise, perdu entre mes plaisirs et l'envie d'en donner encore plus à Lolita. Il aura suffi d'un ultime baiser, de nos langues enroulées, de nos gémissements étouffés, pour que j'atteigne l'orgasme. Un orgasme qui n'était pas loin de me faire pleurer.

Impossible de le confirmer, mais il me semble que nous n'étions pas loin d'un orgasme simultané. Ce sont peut-être mes sanglots qui auront empêché Lolita d'y parvenir.


Quelques minutes plus tard, nous nous collions l'un à l'autre sous la douche et éclations de rire une nouvelle fois sur ce qui fait notre principale différence : la température de l'eau. Lolita l'aime bouillante, je l'aime froide. Et à chaque fois, c'est une bataille de douchette que nous nous livrons avant de nous quitter.


Et dire que je reprends une douche en rentrant chez moi !






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